Examens : l’UCLouvain et Saint-Louis Bruxelles pour une évaluation à distance, équitable et de qualité
presse |
Communiqué de presse
En bref (30 secondes de lecture) :
Contacts presse : UCLouvain :
Université Saint-Louis Bruxelles :
|
L’UCLouvain et Saint-Louis Bruxelles ont pris le temps d’examiner avec leurs Facultés, et au cas par cas, tous les cours qui seront évalués en juin et leurs adaptations possibles en mode distanciel. Le but ? Réduire le flux de déplacements entre les lieux de vie et les salles d’examens et ainsi contribuer au contrôle de la propagation du coronavirus.
Le distanciel sera la règle et le présentiel l’exception. La mise en œuvre se fera par une diversité des modalités (tout en respectant le calendrier académique). Selon les premières estimations à l’UCLouvain, basées sur les préférences des enseignantˑes :
- moins d’1 % des examens requièrent l’accès à une infrastructure spécifique et se dérouleront en présentiel ;
- 1/3 des cours ne feront pas l’objet d’un examen : à la place, une évaluation continue ou un travail à remettre hors-session ;
- 1/3 des cours seront évalués par un examen écrit,
- 1/4 des cours seront évalués par un examen oral ;
- Le reste des cours sera évalué par un travail en session ou « Take home exam », soit des travaux à rendre dans un court délai.
Dans les deux universités, les étudiantˑes seront informéˑes le 27 avril au plus tard des modalités qui s’appliquent à leurs examens spécifiques.
Aides. Pour celles et ceux qui ne bénéficient pas de l’équipement informatique nécessaire ou de la possibilité de s’isoler au calme, les deux universités donnent un accès à des salles aménagées pour présenter les examens, dans le respect des normes sanitaires.
Tests à blanc. Chaque étudiantˑe aura l’occasion de se familiariser, avant le blocus, avec les outils informatiques utilisés pour ses examens à distance.
Tricherie ? L’UCLouvain s’est dotée de logiciels informatiques (TestWe et Wiseflow), permettant la surveillance à distance pour certains examens (blocage d’accès à internet et aux fichiers de l’ordinateur ainsi que prise de photos aléatoire dans le respect du RGPD). Le but ? S’assurer d’une équité entre les étudiantˑes et permettre que chacun·e présente ses examens dans les mêmes conditions. Autre avantage ? Ces outils permettent de répondre aux questions sans être tributaire d’une connexion internet stable. « Il est tout à fait légitime que les étudiant·es s’interrogent sur l’usage qui sera fait des photos prises lors d’examens écrits surveillés à distance » indique Philippe Hiligsmann, vice-recteur aux affaires étudiantes de l’UCLouvain. « Les enseignant·es pourront examiner les photos après l’examen et celles-ci seront détruites immédiatement après la correction de l’examen. Par ailleurs, il est évident qu’un simple regard sur le côté ainsi que tous les mouvements habituellement liés à la réflexion ne veulent pas dire que l’étudiant·e est en train de tricher. Les photos ne permettront de détecter que des comportements douteux flagrants auquel cas l’enseignant·e prendra contact avec l’étudiant·e pour clarifier la situation. »
Les étudiant·es pour qui un tel outil sera utilisé seront informé·es en toute transparence de la manière dont le logiciel fonctionne et pourront tester l’outil. Celles et ceux qui ne souhaitent pas la prise de photos dans leur environnement privé pourront présenter le même examen dans une salle aménagée et surveillée.
Dans les deux universités, plus que jamais le jury aura son rôle à jouer pour tenir compte des circonstances exceptionnelles dans lesquelles l’enseignement a pu avoir lieu au cours du deuxième quadrimestre et les conditions dans lesquelles la session de juin s’est déroulée.
Enfin, les enseignant·es des deux universités bénéficient d'un accompagnement du Louvain Learning Lab pour choisir la formule et l'outil qui conviennent le mieux à la situation de chacun de leurs cours. Les deux universités misent sur un choix informé par les enseignantˑes de la modalité la plus adéquate pour leurs examens et sur un accompagnement des étudiantˑes face à cette situation inédite pour assurer une évaluation équitable qui tient compte des circonstances exceptionnelles et garante de la qualité de la formation.