L’action culturelle et l’entrepreneuriat : Le cas de la revitalisation du quartier Saint-Roch à Québec
Par Yvon Leclerc
Nous avons émis l’hypothèse que l’action culturelle, en raison des aspects intangibles qu’elle véhicule, exerce une influence positive sur l’entrepreneuriat. Nous ayons eu recours à l’interactionnisme symbolique pour l’analyse des données car une revitalisation du quartier Saint-Roch s’est réalisée dans le cadre d’une co-construction issue de l’interaction entre les acteurs politiques, universitaires, artistiques et les comités de citoyens. Nous avons examiné les retombées de la stratégie d’action culturelle de la Ville auprès des entrepreneurs, le rôle et l’influence des artistes et des autres acteurs publics au cœur de la revitalisation du quartier Saint-Roch, les principaux événements qui ont contribué à sa relance, les effets « contagieux » de l’action culturelle sur l’acceptabilité sociale et sur l’entrepreneuriat, et enfin, la nature des aspects intangibles et des perceptions engendrées par l’action culturelle. L’analyse démontre que ces aspects intangibles (sécurité ou insécurité, fierté ou mépris, sentiment d’appartenance ou indifférence, etc.) exercent une influence déterminante sur la décision des entrepreneurs de se lancer en affaires.
Mots clés : Culture et action culturelle, entrepreneuriat, revitalisation, modernité, gouvernance, aspects intangibles, développement urbain.
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