Définir l’anti-noirceur depuis les gestes du colonialisme belge : dompter, domestiquer, approprier

Premier jalon d'un questionnement épistémologique plus large, le Séminaire de formation et de réflexions sur les théories et approches décoloniales vise à donner des outils qui puissent permettre de déchiffrer le champ théorique foisonnant et touffu qu’est celui du « décolonial ». Fait de textes à lire et de présentations d’expert·e·s du champ large décolonial, l’objectif du séminaire est de permettre un retour décentré sur le « soi » du chercheur, sur sa pratique et, surtout, sur l’interaction entre ces deux inséparables aspects, pour un regard plus ajusté à la réalité sociale du monde contemporain et ses enjeux épistémologiques. Ce séminaire est coorganisé par des membres du Centre de recherches et d'interventions sociologiques (Césir) et du Centre de Recherches en Histoire du droit, des institutions et des institutions (CRHiDI).

Véronique Clette-Gakuba, maitre conférence et chercheuse en sociologie à l'ULB

Véronique Clette-Gakuba est maître de conférence et chercheuse en sociologie à l’Université Libre de Bruxelles (membre des centres de recherche METICES et du CAC). Ses recherches traitent la question de l'anti-noirceur et la colonialité du pouvoir dans le contexte d'une ville comme Bruxelles, à la fois métropole postcoloniale et lieu privilégié de (re)production d'une condition noire. Plus spécifiquement, ses recherches portent sur les liens entre négrophobie, art et culture, sur les processus de subalternisation coloniale toujours en cours et sur les résistances noires se jouant dans les entremêlements entre créations artistiques et engagements politiques. En juin 2023, Véronique Clette-Gakuba a soutenu sa thèse de doctorat à l'ULB (Faculté de Philosophie et des Sciences Sociales) intitulée: « Epreuves de colonialité dans l'art et la culture. Faire exister un monde noir à Bruxelles » (à paraître chez les Éditions Météores au printemps 2025).

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Local :  P61