Aller au contenu principal

Regards économiques (Focus 24) - Perspectives démographiques 2019- 2070 (Bureau fédéral du Plan) - The life of women and men in Europe (Eurostat)

bspo |

bspo
3 April 2020, modifié le 13 December 2024

L’assurance-chômage belge face à la crise du COVID-19

Auteurs : Bart Cockx (IRES), Koen Declercq (IRES), Muriel Dejemeppe (IRES), Bruno Van der Linden (IRES)

"Le choc qui frappe nos économies n’a rien en commun avec d’autres crises survenues dans le passé proche, comme celle de la Grande Récession de 2008-2009. Aucune activité économique viable juste avant la crise du Covid-19 n’est devenue obsolète du seul fait de celle-ci. L’offre d’un ensemble de biens et services a brutalement baissé ou disparu en raison des freins, motivés, à la mobilité et aux contacts en face-à-face. Des problèmes d’approvisionnements internationaux se sont ajoutés. Beaucoup d’échanges économiques se sont donc raréfiés mais les coûts fixes des entreprises concernées sont, eux, demeurés présents. L’incertitude sur la durée de ces graves perturbations engendre des attentes pessimistes (comme l’indique le baromètre de conjoncture de mars de la Banque Nationale de Belgique) et incite à reporter des décisions qui représentent une forme d’investissement. Les licenciements et le report des embauches font dès lors partie des ajustements spontanés de nos économies. Ceci affecte négativement les personnes concernées et l’ensemble de ces évolutions peut conduire à une contraction économique plus ou moins durable." - source

> Lire le focus : https://www.regards-economiques.be/index.php?option=com_reco&view=article&cid=201&fbclid=IwAR31-kVO6wmnnlawJV4GsEnET_hWD0nZQ60RDEqhyEVT50q1hd7sWw3QqXo

 


Perspectives démographiques 2019-2070 - Population et ménages

"En projection, sur la base de discussions avec différents experts, le niveau de fécondité converge vers 1,7 enfant par femme à long terme en Belgique (1,6 en 2018). Certaines femmes, en particulier les moins de 30 ans, reculeraient actuellement l’âge à la maternité et une reprise partielle de la fécondité aurait lieu dans les prochaines années. Cette reprise serait cependant limitée en raison de la poursuite de l’évolution à la hausse du niveau d’instruction et de la participation des femmes au marché du travail mais aussi de l’impact éventuel des changements sociétaux sur le nombre d’enfants désirés.

Cette hypothèse est posée dans un contexte où la fécondité connait une baisse importante depuis 2009. Cette baisse peut en partie s’expliquer par les conséquences de la crise économique et financière de 2008 : l’insécurité sur le marché du travail et des conditions plus restrictives d’accès à la propriété ou au marché locatif retardent les projets de fonder une famille. À l’heure actuelle, les indicateurs économiques ne sont plus aussi sombres que durant la crise mais la fécondité ne se redresse toujours pas. Par manque de recul, tous les facteurs explicatifs n’ont pas encore pu être isolés et analysés. Certains éléments peuvent cependant être avancés, avec prudence, pour expliquer l’ampleur et la persistance de la baisse de la fécondité. Ces éléments (voir encadré) influenceraient davantage le nombre d’enfants désirés que l’âge à la maternité.

Vu l’incertitude sur les éléments explicatifs de la baisse persistante de la fécondité, l’impact de deux scénarios alternatifs de fécondité sur la croissance de la population a également été analysé : un scénario à la baisse (1,6 enfant par femme sur toute la période de projection) et l’autre à la hausse (1,8 enfant par femme à long terme)." - source : communiqué du 03/03/20 (fr/nl)

 

> Lire et télécharger la publication (français) : https://www.plan.be/uploaded/documents/202003030902350.FOR_POP1970_12071_F.pdf

> Lire et télécharger la publication (néerlandais) : https://www.plan.be/uploaded/documents/202003030902490.FOR_POP1970_12071_N.pdf

> Autres documents associés : https://www.plan.be/press/communique-1970-fr-perspectives+demographiques+2019+2070

 


The life of women and men in Europe : a statistical portrait (2019 edition)

Traduction du résumé : 

"A la maison, au travail, à l'école ... il existe beaucoup de différences entre la vie des femmes et des hommes en Europe, mais il y a aussi des similitudes.  Cette publication numérique "The life of women and men in Europe - a statistical portrait a pour but de comparer les femmes et les hommes dans leur vie quotidienne. Elle montre également à quel point la vie quotidienne des femmes et des hommes est similaire ou différente dans les pays européens.

La publication se compose de trois chapitres : 

- Vivre, grandir, vieillir... : ce chapitre se concentre sur la démographie et la santé, en présentant par exemple des données sur l'espérance de vie, des mères et pères célibataires et la perception de notre santé. Il montre aussi que, malgré nos différences, femmes et hommes sont équitablement satisfaits de leur vie ;

- Apprendre, travailler, gagner sa vie ... : ce chapitre comprend des données sur les niveaux d'éducation, la concilliation entre la vie profesionnelle et la vie familiale, le travail à temps-plein et à temps-partiel, l'écart de rénumération entre les sexes, les cadres feminins et masculins, etc. Il ne met pas seulement en lumière des différences structurelles, mais aussi les inégalités entre les femmes et les hommes ; 

- Manger, faire les courses, surfer, socialiser : c

ette partie se concentre sur la nutrition et les habitudes sociales, les activités de loisirs et les pratiques en ligne, y compris par exemple les données sur la consommation de tabac et d'alcool, l'indice de masse corporelle, la fréquentation du cinéma, l'utilisation des réseaux sociaux et les achats en ligne.

Une dernière partie est consacrée à la garde d'enfants, aux travaux ménagers et à la cuisine." - source

 

 

> Lire le rapport en ligne (anglais) : https://ec.europa.eu/eurostat/cache/infographs/womenmen/wide-menu.html?lang=en

> Tester ses connaissances : https://ec.europa.eu/eurostat/cache/infographs/womenmen/vis/quiz/index.html?lang=en