Sentiment d’efficacité personnelle et confiance en soi.
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Sentiment d’efficacité personnelle et confiance en soi.
Le sentiment d’efficacité personnelle, concept développé par Albert Bandura, psychologue canadien, est un élément clé des théories de l’orientation. Il désigne la perception qu’a une personne de ses capacités à entreprendre et réussir une action déterminée.
Ce concept se situe à l’intersection de facteurs cognitifs, émotionnels, sociaux et comportementaux.
Le philosophe, écrivain et enseignant Charles Pépin a apporté un regard renouvelé sur la confiance en soi, en enrichissant la littérature scientifique avec une réflexion sur sa complexité. Son approche nous éclaire sur les moyens concrets d’aider les jeunes à développer cette compétence essentielle.
Nous vous proposons une synthèse en neuf points de son ouvrage La confiance en soi (Éd. Allary, 2018) à téléchargé ici.
Dispositifs inspirants
Les chemins de traverse
Témoignage d’une jeune qui a fait le Service Citoyen après sa rhéto.
Être curieux du monde qui nous entoure, découvrir des environnements différents des contextes scolaires et académiques valorisés par la société, prendre des responsabilités,…
Et si expérimenter, c’était aussi oser sortir des sentiers battus et des routes normatives sur lesquelles nous invitons les jeunes à marcher à la suite de leur scolarité ?
Le service citoyen, par exemple, offre cette possibilité et permet à celui ou celle qui y participe de prendre le temps d’autre chose pour mettre ses idées, représentations et projets à l’épreuve de la réalité. Se laisser bousculer offre la possibilité de la remise en question, de la conscientisation de ses valeurs, aptitudes et aspirations pour un choix peut-être plus juste au bout du compte.
Une soirée de rencontres de professionnels au sein de l’école Notre Dame de Loverval
La plupart des écoles secondaires inscrivent à l’heure actuelle et grâce au pacte d’excellence, la question de l’orientation au cœur de la scolarité des jeunes qu’ils accueillent dans leurs établissements.
Introduire l’approche orientante au fil des années de secondaire se construit au sein du projet pédagogique de l’école et grâce à une équipe d’enseignants dédiés à cette cause et aptes à diffuser cette approche auprès de leurs collègues.
C’est l’occasion d’inscrire le questionnement et la construction de l’orientation au cœur des apprentissages et de créer des liens entre les disciplines et les compétences et qualités développées à travers elles, mais aussi pourquoi pas de créer des liens entre l’univers scolaire et le monde du travail. Que ce soit au sein des cours ou au travers de dispositifs tel que celui développé par deux enseignantes de l’école secondaire Notre Dame de Loverval.

Quelques questions orientantes pour aider à un retour réflexif sur l’expérience vécue
Les jeunes que nous accompagnons sont amenés à vivre des expériences liées à des démarches d’orientation mais le lieu de vie que sont l’école et la classe sont aussi des espaces où l’on peut considérer qu’ils vivent des expériences.
Comme déjà formulé, le tout n'est pas de vivre des expériences mais aussi de les traiter pour en retirer l’information qui contribuera à construire progressivement la trame de son projet d’ orientation.
Les adultes que nous sommes, enseignants, conseillers et parents également peuvent aider au traitement de ces diverses expériences par le biais de questions pertinentes.
Celles-ci peuvent se baser sur l’index de conscience, outil issu de la PNL (programmation neuro-linguistique) afin de soutenir au mieux le questionnement et d’en extraire un retour suffisamment informatif.
Par exemple :
Sur le plan cognitif (ce que je pense) : cette expérience m’a-t-elle amené à penser certaines choses sur le métier que j’ai découvert ? Sur les études dont on m’a parlé ? Est-ce que je me représente les choses autrement depuis cette rencontre ou ce stage que j’ai réalisé ?Ai-je découvert un intérêt pour un sujet particulier à travers mon cours de géographie,…
Sur le plan émotionnel (ce que je ressens) – les émotions de base étant la joie, la peur, la tristesse, la colère et le dégoût – Qu’ai-je ressenti en observant le professionnel travailler ? Qu’est-ce que je ressens quand je fais des exercices dans telle ou telle matière ? Qu’est-ce qui m’a particulièrement touché dans le documentaire que j’ai visionné dans le dernier cours d’histoire ? Qu’ai-je ressenti en assumant les responsabilités que l’on m’a données lors de mon stage ou de mon volontariat ? Qu’ai-je ressenti en assistant aux cours ouverts en HE ou à l’université ? Qu’est-ce qui me fait peur quand je me projette dans ma future interro de sciences ?
Sur le plan comportemental (ce que je fais) : y a-t-il des actions ou des démarches que je dois réaliser sur base de ces constats ou de ces ressentis ? Quelles tâches m’ont été confiées durant mon stage ? Cela me donne-t-il envie de faire un deuxième stage avec un autre professionnel du même secteur ? Ai-je pris des responsabilités particulières dans le cadre d’un projet scolaire ? Dois-je prendre un RDV avec un conseiller du PMS ou d’un centre d’orientation ? Est-il intéressant que je regarde des vidéos ou que je prenne contact avec un étudiant qui fait les études qui m’intéressent a priori ?Est-ce que je vais aller voir telle ou telle exposition pour pousser plus loin un sujet vu en classe ?