La mise en place d'institutions capables de prendre soin des communs globaux (les fonds marins, l'air, la santé, etc.), locaux (monnaies locales, forêts, etc.) et transverses (l'Amazonie....) est l'un des enjeux majeurs dont dépend notre capacité à relever les défis de la polycrise écologique. Les documents magistériels du Pape François (Laudato Si, Querida Amazonia, Laudate Deum...) semblent encourager les chrétiens (et toute "personne de bonne volonté") à y contribuer. Pourtant, certains (Lynn White et Giorgio Agemben, notamment) accusent les religions bibliques, et singulièrement le christianisme, d'être responsables des racines de cette crise. Qu'en est-il des traditions chrétiennes qui ont façonné les Occidents ? Ouvrent-elles un chemin théologico-politique vers la prise au sérieux de nos communs ? Ou bien, sont-elles, au contraire, le ferment d'un rapport destructeur au monde ?
Cette chaire est en partie financée par l’Abbaye d’Orval.