600 ans d’innovation : l’UCLouvain célèbre ses spin-offs

Ce 15 avril, à l’Aula Magna, l’UCLouvain a mis à l’honneur les spin-offs nées de sa recherche, dans le cadre de son 600e anniversaire. Une soirée placée sous le signe de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’impact sociétal.

Plus d’une cinquantaine de spin-offs issues de l’université a répondu présente à l’invitation de LouvainTransfer, l’organisateur de l’événement. Chercheur·euses, entrepreneur·euses, autorités académiques, acteurs économiques et politiques se sont retrouvés pour célébrer ces entreprises qui font rayonner l’UCLouvain bien au-delà de ses murs.

De l’auditoire à l’entreprise

Dans son allocution, Françoise Smets, rectrice de l’UCLouvain, a souligné la portée de cette démarche entrepreneuriale : « La création d’une spin-off incarne les trois missions de l’université : excellence en recherche, formation d’équipes pluridisciplinaires, et contribution directe au bien-être de la société. »

Depuis 1986, 94 spin-offs ont vu le jour, dont deux tiers sont toujours actives. Elles génèrent ensemble près de 550 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploient plus de 3000 personnes. Ces entreprises, ancrées dans tous les secteurs, illustrent l’impact de la recherche universitaire sur des enjeux concrets : santé, électronique, agriculture durable, mobilité, bien-être, etc.

« Chacun de ces projets est une réussite individuelle, mais ensemble, ils incarnent un levier de transformation économique et sociétale majeur, » a rappelé Xavier Bastin, CEO de la Sopartec et co-pilote de LouvainTransfer.

Une communauté vivante, en croissance

L’objectif de la soirée ? Renforcer les liens avec les spin-offs existantes, valoriser les réussites, et inspirer les entrepreneur·euses de demain. Le ministre Pierre-Yves Jeholet a salué l’audace des fondateurs et fondatrices de spin-offs : « Le tissu de PME innovantes est le moteur de notre région. En soutenant la valorisation de la recherche, nous investissons dans l’avenir économique de la Wallonie. »

De son côté, la ministre Eléonore Simonet a insisté sur la nécessité d’un accompagnement structurel des entrepreneurs académiques, notamment en phase de démarrage : « Créer une entreprise, c’est un acte de courage, un pari sur l’avenir. L’État doit être un allié fiable à chaque étape de ce parcours. »

Une soirée, des témoignages et des idées

L’événement a été rythmé par une conférence de Luc de Brabandere, philosophe d’entreprise, sur la différence entre créativité et innovation, et par des vidéos inspirantes de quatre spin-offs : IBA, Novadip, E-Peas et Biocsol.

« La créativité reste une idée tant qu’elle ne se confronte pas au réel. Elle devient innovation lorsqu’elle prend forme, répond à un besoin et trouve son marché, » a-t-il rappelé.

Enfin, à travers l’arbre à vœux, les spin-offs ont pu formuler leurs attentes vis-à-vis de l’UCLouvain : soutien plus structuré, espaces d’échange, ou encore accès facilité aux talents et expertises universitaires.

📸 Retrouvez ci-dessous les images de la soirée 
🎥 Découvrez les témoignages des spin-offs ici
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