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Une clinique juridique au service de la société et de la recherche

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8 October 2024, modified on 6 December 2024

Créée en 2018 au sein de la Faculté de droit de l’UCLouvain, la Clinique juridique Rosa Parks pour les droits humains propose aux étudiants de Master de réaliser leur mémoire de fin d’études en collaboration avec des associations investies dans le domaine des droits humains. Il s’agit d’une approche pédagogique qui associe le learning by doing et le service learning. Ces étudiants définissent, avec les ONG partenaires, un sujet de mémoire qui soit aligné sur les besoins de ces dernières. 

Depuis 2018, ce sont presque 250 mémorants en droit qui ont participé aux travaux de la Clinique Rosa Parks pour les droits humains, au bénéfice d’une dizaine de projets et d’associations. Les étudiants développent ainsi des compétences pratiques et une expérience de terrain en lien avec des acteurs du monde associatif. Les sujets traités amènent aussi les étudiants à réfléchir, en situation réelle, au difficile équilibre entre la garantie des droits humains et les intérêts sociétaux, tout en étant sensibilisés à la fragilité et au caractère essentiel de nos droits fondamentaux face aux nombreux défis auxquels sont confrontées nos sociétés contemporaines. 

La clinique, nommée en hommage à l’une des grandes figures de la lutte pour les droits civiques, a été fondée en Faculté de droit par les professeures Sylvie Sarolea, Auriane Lamine et Céline Romainville, toutes trois réunies autour d’une double constat. D’une part, certaines associations n’ont pas toujours les moyens de mener des recherches juridiques approfondies, pourtant nécessaires à leur pratique quotidienne. D’autre part, beaucoup d’étudiants en droit veulent ancrer leurs réflexions dans une réalité concrète. 

Les trois objectifs de la clinique 

La pédagogie et l’apprentissage : il s’agit de permettre aux étudiants de développer leur aptitude à identifier et à traiter les questions juridiques pointues que posent certaines questions sociétales. 

L’implication sociale : la thématique transversale à la Clinique est la défense des droits humains. Le projet est ouvert et peut entrer en relation avec toutes les disciplines du droit autour de ce fil rouge. Les projets dans lesquels la Clinique est particulièrement engagée concernent le genre et l’égalité entre femmes et hommes, la lutte contre le changement climatique, les droits des personnes migrantes, ainsi que la justice pénale. 

La recherche scientifique : le travail mené par les étudiants se réalise dans le cadre du mémoire, sous la supervision d’un promoteur et de la coordinatrice de la Clinique, en collaboration avec l’association partenaire et les équipes de recherche. Le contenu des recherches est déterminé par les questionnements juridiques qui émanent de la société civile. 

Un projet de référence en Faculté de droit 

La clinique juridique est devenue une référence en Faculté de droit car elle offre aux étudiants une alternative aux mémoires classiques. Chaque année, quarante à cinquante étudiants introduisent un dossier afin de rejoindre le projet. Ces étudiants bénéficient d’une formation transversale avant de choisir une thématique en fonction des sujets proposés. Découvrez le prix du meilleur mémoire cet année sur le Farmer Case

Afin que le projet puisse s’ouvrir à davantage d’étudiants, la Fondation Denise et Christian De Boeck a souhaité poursuivre son soutien à la Clinque Rosa Parks. « Nous avons souhaité prolonger notre soutien au projet de la Clinique Rosa Parks pour trois années supplémentaires. Nous avons en effet à coeur de permettre à davantage d’étudiants de la Faculté de droit de bénéficier de ce projet innovant et collaboratif », explique Monsieur Christian De Boeck.