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2023-2024

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2023 - 2024

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    Épistémologie de l'histoire de l'art chez Henri Maldiney (1946-1955) : le cas d'une phénoménologie de l'ornement
    21 Sep
    21 Sep
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    La « Renaissance » dans les universités et les institutions de recherche au XXIe siècle (Europe septentrionale) : fabrique et pratiques d’un objet d’étude et d’enseignement
    28 Sep
    29 Sep
    ...

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    Voir le programme

    Journée d’études co-organisée par le GEMCA (UCLouvain) et le Programme de recherche interdisciplinaire UPL, « Renaissances. Mots et usages d’une catégorie historiographique »

    Les deux journées auront lieu Salle Oleffe située dans le bâtiment des Halles universitaires (à côté de la gare de Louvain-la-Neuve), 1 Place de l’Université, à Louvain-la-Neuve. Un fléchage à l’intérieur de bâtiment vous guidera jusqu’à la salle.

    Cette journée d’étude est liée au troisième volet du projet « Renaissances. Mots et usages d’une catégorie historiographique » (Paris, UPL, 2019-2022). Ce volet est consacré à la manière dont les institutions organisent l’enseignement et la recherche sur la période, et dont la « Renaissance » y est présente et représentée.
    En complément d’une rencontre à venir sur l’Europe méridionale, ce colloque se concentre sur l’Europe septentrionale, qui a été particulièrement exposée à la Réforme, soit de manière transitoire, soit de façon plus durable, que ce soit à l’échelle d’un pays tout entier, ou de manière plus localisée. L’objectif de ces deux journées est de réfléchir à la manière dont les institutions de formation et de recherche des pays concernés se positionnent aujourd’hui par rapport à l’historiographie, plus qu’à l’histoire, de cette période qui est désignée, selon les différentes traditions nationales et selon des arcs chronologiques différents, comme étant celle de la « Renaissance », de « l’humanisme », de la « frühe Neuzeit », de l’« early modern », de la « première modernité », du « vroegmoderne tijd », etc. On s’intéressera en particulier au lien intime avec le Rinascimento italien tel qu’il s’est construit dès le XVe siècle pour être ensuite consolidé ou questionné jusqu’à nos jours. Dans la continuité de cette interrogation, on examinera comment le discours historiographique a pu intégrer dans la construction de l’idée de « Renaissance », la question des Réformes comme trait distinctif des pays gagnés par ces grandes ruptures confessionnelles
    Il s’agira ainsi de cartographier les usages des mots et des catégories associés aujourd’hui à cette période (XVe-XVIIe siècles) dans les programmes d’enseignement et les projets de recherche des différents pays de l’Europe septentrionale, d’un point de vue résolument transdisciplinaire qui inclut tous les domaines des savoirs et des arts. Il s’agira ensuite de comprendre comment le discours historiographique a pu contribuer à façonner ces paysages institutionnels et intellectuels.

    Les communications seront publiées dans le volume 3 du projet « Renaissances. Mots et usages d’une catégorie historiographique » (Droz, 2025).

    Organisation :

    Agnès Guiderdoni, Ralph Dekoninck et Aline Smeeters (UCLouvain)
    Elsa Kammerer, Véronique Ferrer et Jean-Louis Fournel (UPL)

     

     Affiche

    Programme

    Jeudi 28 septembre (Salle Oleffe)

    10h30 : Agnès Guiderdoni et Elsa Kammerer, introduction

    En France (présidence : Aline Smeesters)

    10h45 : Anne-Pascale Pouey-Mounou (Sorbonne Université, STIH) et François Lavie (Univ. Paris 8 – Vincennes – Saint-Denis, MéMo), « Le long XVIe siècle en France : état des lieux, enjeux et perspectives »
    12h45 : Déjeuner

    En Suisse (présidence : Jean-Louis Fournel)

    14h : Estelle Doudet (Université de Lausanne) (en ligne), « Renaissance et Réforme, un röstigraben ? Réflexions sur ces notions dans l’historiographie plurilingue et multiconfessionnelle de la Suisse »
    15h : pause

    En Allemagne (présidence : Elsa Kammerer)

    15h30 : Tobias Bulang (Université de Heidelberg) : « ‘Renaissance’ or ‘Frühe Neuzeit’. A German Sonderweg ? »

    Aux Pays-Bas (présidence : Tania Van Hemelryck)

    16h30 : Jelle Koopmans (Université d’Amsterdam), « Auris batava ? – savoirs et expériences de la Renaissance aux Pays-Bas ».

    Vendredi 29 septembre (Salle Oleffe)

    Au Royaume-Uni (présidence : Véronique Ferrer)

    10h : John O’Brien (Durham University), « La Renaissance à condition de ne pas l’être : perspectives et pratiques anglo-américaines ».

    En Belgique (présidence : Ralph Dekoninck)

    11h : Aline Smeesters (UCLouvain, GEMCA), « La Renaissance, terrain privilégié de la tradition belge de philologie néo-latine ? »
    12h : déjeuner
    13h30 : Tania Van Hemelryck (UCLouvain, GRMF) et Agnès Guiderdoni (UCLouvain, GEMCA), « Situation de la Renaissance littéraire dans l’enseignement et la recherche : entre fin du Moyen Âge et XVIe siècle des modernistes »
    14h30 : Joël Roucloux (UCLouvain, CERTA), « La Renaissance par gros temps. Historiens de l’art et de l’humanisme belges du premier XXe siècle »
    15h30 Fin des travaux

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    La « Renaissance » dans les universités et les institutions de recherche au XXIe siècle (Europe septentrionale) : fabrique et pratiques d’un objet d’étude et d’enseignement
    28 Sep
    29 Sep
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    Journée d’études co-organisée par le GEMCA (UCLouvain) et le Programme de recherche interdisciplinaire UPL, « Renaissances. Mots et usages d’une catégorie historiographique »

    Les deux journées auront lieu Salle Oleffe située dans le bâtiment des Halles universitaires (à côté de la gare de Louvain-la-Neuve), 1 Place de l’Université, à Louvain-la-Neuve. Un fléchage à l’intérieur de bâtiment vous guidera jusqu’à la salle.

    Cette journée d’étude est liée au troisième volet du projet « Renaissances. Mots et usages d’une catégorie historiographique » (Paris, UPL, 2019-2022). Ce volet est consacré à la manière dont les institutions organisent l’enseignement et la recherche sur la période, et dont la « Renaissance » y est présente et représentée.
    En complément d’une rencontre à venir sur l’Europe méridionale, ce colloque se concentre sur l’Europe septentrionale, qui a été particulièrement exposée à la Réforme, soit de manière transitoire, soit de façon plus durable, que ce soit à l’échelle d’un pays tout entier, ou de manière plus localisée. L’objectif de ces deux journées est de réfléchir à la manière dont les institutions de formation et de recherche des pays concernés se positionnent aujourd’hui par rapport à l’historiographie, plus qu’à l’histoire, de cette période qui est désignée, selon les différentes traditions nationales et selon des arcs chronologiques différents, comme étant celle de la « Renaissance », de « l’humanisme », de la « frühe Neuzeit », de l’« early modern », de la « première modernité », du « vroegmoderne tijd », etc. On s’intéressera en particulier au lien intime avec le Rinascimento italien tel qu’il s’est construit dès le XVe siècle pour être ensuite consolidé ou questionné jusqu’à nos jours. Dans la continuité de cette interrogation, on examinera comment le discours historiographique a pu intégrer dans la construction de l’idée de « Renaissance », la question des Réformes comme trait distinctif des pays gagnés par ces grandes ruptures confessionnelles
    Il s’agira ainsi de cartographier les usages des mots et des catégories associés aujourd’hui à cette période (XVe-XVIIe siècles) dans les programmes d’enseignement et les projets de recherche des différents pays de l’Europe septentrionale, d’un point de vue résolument transdisciplinaire qui inclut tous les domaines des savoirs et des arts. Il s’agira ensuite de comprendre comment le discours historiographique a pu contribuer à façonner ces paysages institutionnels et intellectuels.

    Les communications seront publiées dans le volume 3 du projet « Renaissances. Mots et usages d’une catégorie historiographique » (Droz, 2025).

    Organisation :

    Agnès Guiderdoni, Ralph Dekoninck et Aline Smeeters (UCLouvain)
    Elsa Kammerer, Véronique Ferrer et Jean-Louis Fournel (UPL)

     

     Affiche

    Programme

    Jeudi 28 septembre (Salle Oleffe)

    10h30 : Agnès Guiderdoni et Elsa Kammerer, introduction

    En France (présidence : Aline Smeesters)

    10h45 : Anne-Pascale Pouey-Mounou (Sorbonne Université, STIH) et François Lavie (Univ. Paris 8 – Vincennes – Saint-Denis, MéMo), « Le long XVIe siècle en France : état des lieux, enjeux et perspectives »
    12h45 : Déjeuner

    En Suisse (présidence : Jean-Louis Fournel)

    14h : Estelle Doudet (Université de Lausanne) (en ligne), « Renaissance et Réforme, un röstigraben ? Réflexions sur ces notions dans l’historiographie plurilingue et multiconfessionnelle de la Suisse »
    15h : pause

    En Allemagne (présidence : Elsa Kammerer)

    15h30 : Tobias Bulang (Université de Heidelberg) : « ‘Renaissance’ or ‘Frühe Neuzeit’. A German Sonderweg ? »

    Aux Pays-Bas (présidence : Tania Van Hemelryck)

    16h30 : Jelle Koopmans (Université d’Amsterdam), « Auris batava ? – savoirs et expériences de la Renaissance aux Pays-Bas ».

    Vendredi 29 septembre (Salle Oleffe)

    Au Royaume-Uni (présidence : Véronique Ferrer)

    10h : John O’Brien (Durham University), « La Renaissance à condition de ne pas l’être : perspectives et pratiques anglo-américaines ».

    En Belgique (présidence : Ralph Dekoninck)

    11h : Aline Smeesters (UCLouvain, GEMCA), « La Renaissance, terrain privilégié de la tradition belge de philologie néo-latine ? »
    12h : déjeuner
    13h30 : Tania Van Hemelryck (UCLouvain, GRMF) et Agnès Guiderdoni (UCLouvain, GEMCA), « Situation de la Renaissance littéraire dans l’enseignement et la recherche : entre fin du Moyen Âge et XVIe siècle des modernistes »
    14h30 : Joël Roucloux (UCLouvain, CERTA), « La Renaissance par gros temps. Historiens de l’art et de l’humanisme belges du premier XXe siècle »
    15h30 Fin des travaux

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    La participation rituelle dans les tombes à priant
    12 Oct
    12 Oct
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    Ruben Suykerbuyk, Curator au Museum Boijmans Van Beuningen - Rotterdam, donnera une conférence intitulée "La participation rituelle dans les tombes à priant : de l’auto-façonnage dévotionnel à l’exhortation communautaire (anciens Pays-Bas, c. 1520-1585)"

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    La participation rituelle dans les tombes à priant
    12 Oct
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    Ruben Suykerbuyk, Curator au Museum Boijmans Van Beuningen - Rotterdam, donnera une conférence intitulée "La participation rituelle dans les tombes à priant : de l’auto-façonnage dévotionnel à l’exhortation communautaire (anciens Pays-Bas, c. 1520-1585)"

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    Giovanni Pontano et Jean Second deux humanistes lecteurs de Catulle
    12 Oct
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    Imago pietatis : Révolutions médiatiques et évolutions des pratiques dévotionnelles (XVIe-XXIe siècles)
    19 Oct
    20 Oct
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    Lire, décrire, interpréter : Louis Marin entre texte et image
    15 Nov
    17 Nov
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    Affiche

    Le philosophe Louis Marin (1931-1992) a été surtout identifié comme un théoricien de l’image. Autour de 1990, Norman Bryson le rapprochait de la « New Art History » anglophone et Thomas Mitchell le citait parmi ceux qui auraient secoué l’histoire de l’art de son « sommeil dogmatique ». En France, Marin a été la source importante d’un renouvellement de l’histoire de l’art, surtout parmi ceux qui ont voulu se démarquer de l’autorité par exemple d’André Chastel. On trouve cependant également son influence dans d’autres domaines, à commencer par la littérature, à travers ses travaux sur Pascal et Port-Royal, Montaigne, Stendhal, Perrault ou La Fontaine, pour ne citer que quelques exemples. On constate toutefois que dans ce domaine aussi, c’est en quelque sorte l’image qui est au cœur de ses préoccupations, jetant les bases finalement d’une reconsidération radicale ce qu’on appelle de manière souvent figée « les relations texte-image ». Des auteurs comme Bernard Vouilloux ou Bertrand Rougé inscrivent ainsi leurs travaux dans ce sillage.

    Si cette reconsidération des relations entre texte et image est si radicale, c’est que Marin a été un théoricien moins de l’image que de la figure (pour utiliser un terme largement employé par lui-même, ressortissant aussi bien à la rhétorique qu’à la théorie de l’art et à la théologie), c’est-à-dire le théoricien du lieu où s’entrecroisent l’image et la parole, la perception et le langage, le regard et l’écriture – le lieu de leur « concrétion », pour reprendre son vocabulaire. C’est d’un autre rapport entre ces deux plans essentiels du sens dont il est question dans ses écrits ; autre, du moins, que celui postulé par une histoire de l’art dont Erwin Panofsky est souvent présenté, à tort ou à raison, comme le patriarche : une historiographie où le texte se situe en amont de l’œuvre d’art, comme son explication, comme le code de sa lecture, alors que ce qui s’affirme chez Marin est une configuration où l’œuvre et le discours (ou le texte et l’image à l’intérieur d’une œuvre) renvoient l’une à l’autre sans qu’une véritable priorité ne puisse jamais s’établir. Il rejoint par là un programme que Roland Barthes avait ouvertement formulé pour la critique littéraire au moins dès 1963 : remplacer l’analogie entre des parties d’une œuvre et des documents extérieurs à celle-ci par l’homologie entre la totalité de l’œuvre et d’autres totalités (discursives, sociales, historiques, psychiques…).

    Ce colloque voudrait explorer les apparitions et transformations de ce jeu du texte et de l’image chez Marin et leur reprise dans d’autres disciplines, mais aussi les situer dans une multiplicité de tentatives contemporaines de reconfigurer les liens entre image et texte, œuvre et discours, art et littérature.

    Voir le programme

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    Lire, décrire, interpréter : Louis Marin entre texte et image
    15 Nov
    17 Nov
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    Le philosophe Louis Marin (1931-1992) a été surtout identifié comme un théoricien de l’image. Autour de 1990, Norman Bryson le rapprochait de la « New Art History » anglophone et Thomas Mitchell le citait parmi ceux qui auraient secoué l’histoire de l’art de son « sommeil dogmatique ». En France, Marin a été la source importante d’un renouvellement de l’histoire de l’art, surtout parmi ceux qui ont voulu se démarquer de l’autorité par exemple d’André Chastel. On trouve cependant également son influence dans d’autres domaines, à commencer par la littérature, à travers ses travaux sur Pascal et Port-Royal, Montaigne, Stendhal, Perrault ou La Fontaine, pour ne citer que quelques exemples. On constate toutefois que dans ce domaine aussi, c’est en quelque sorte l’image qui est au cœur de ses préoccupations, jetant les bases finalement d’une reconsidération radicale ce qu’on appelle de manière souvent figée « les relations texte-image ». Des auteurs comme Bernard Vouilloux ou Bertrand Rougé inscrivent ainsi leurs travaux dans ce sillage.

    Si cette reconsidération des relations entre texte et image est si radicale, c’est que Marin a été un théoricien moins de l’image que de la figure (pour utiliser un terme largement employé par lui-même, ressortissant aussi bien à la rhétorique qu’à la théorie de l’art et à la théologie), c’est-à-dire le théoricien du lieu où s’entrecroisent l’image et la parole, la perception et le langage, le regard et l’écriture – le lieu de leur « concrétion », pour reprendre son vocabulaire. C’est d’un autre rapport entre ces deux plans essentiels du sens dont il est question dans ses écrits ; autre, du moins, que celui postulé par une histoire de l’art dont Erwin Panofsky est souvent présenté, à tort ou à raison, comme le patriarche : une historiographie où le texte se situe en amont de l’œuvre d’art, comme son explication, comme le code de sa lecture, alors que ce qui s’affirme chez Marin est une configuration où l’œuvre et le discours (ou le texte et l’image à l’intérieur d’une œuvre) renvoient l’une à l’autre sans qu’une véritable priorité ne puisse jamais s’établir. Il rejoint par là un programme que Roland Barthes avait ouvertement formulé pour la critique littéraire au moins dès 1963 : remplacer l’analogie entre des parties d’une œuvre et des documents extérieurs à celle-ci par l’homologie entre la totalité de l’œuvre et d’autres totalités (discursives, sociales, historiques, psychiques…).

    Ce colloque voudrait explorer les apparitions et transformations de ce jeu du texte et de l’image chez Marin et leur reprise dans d’autres disciplines, mais aussi les situer dans une multiplicité de tentatives contemporaines de reconfigurer les liens entre image et texte, œuvre et discours, art et littérature.

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    La mémoire de la famille dans la poésie néo-latine de deuil familial en Italie (1450-1550) : analyse du discours et des représentations
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    Une esthétique jésuite ? Pensée du sensible et pratique de l’art dans la Compagnie de Jésus au premier âge moderne
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