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Chaire de science religieuse Jérôme de Gramont - « Sur le "et" de phénoménologie et théologie »

rscs | Louvain-la-Neuve

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7 May 2024, modified on 10 January 2025
 

 

Chaire de science religieuse

Jérôme de Gramont - « Sur le "et" de phénoménologie et théologie »

21 et 22 mai 2024

UCLouvain Saint-Louis Bruxelles - local P61

 

 

Chères et chers collègues,

Mesdames et Messieurs,

Chères amies, chers amis,

 

Nous avons le grand plaisir de vous inviter à assister aux leçons que le Professeur Jérôme de Gramont donnera dans le cadre de la Chaire de science religieuse organisée par l’Ecole des sciences philosophiques et religieuses de l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles les mardi 21 et mercredi 22 mai 2024 (chaque jour de 9h à 16h30) dans le local P61 (43 Bld du Jardin botanique 1000 Bruxelles - 6ème étage).

 

Le Professeur Jérôme de Gramont est philosophe et doyen honoraire de la Faculté de philosophie de l’Institut catholique de Paris. Ses travaux tournent principalement autour de la question du commencement et du lien entre phénoménologie et littérature. La plus récente de ses nombreuses publications est consacrée à Stanislas Breton. Un portrait philosophico-théologique (Cerf, 2023).

 

Il traitera du « et » de phénoménologie et théologie. En 1991 Dominique Janicaud faisait paraître un petit livre qui fit couler beaucoup d’encre sur Le tournant théologique de la phénoménologie française. Le constat y tournait à la critique. Se couvrant de l’autorité de la phénoménologie, un certain nombre de penseurs, et non des moindres, transgresseraient la rigueur de son projet pour s’aventurer dans le domaine de la théologie. Paradoxalement la critique épargnait le plus théologien des phénoménologues français, Jean-Yves Lacoste, dont le premier ouvrage, Note sur le temps, venait de paraître. Son œuvre en effet ne cesse de tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : une intention clairement théologique (on lui doit d’avoir dirigé un très précieux Dictionnaire critique de théologie en 1998, de même qu’une Histoire de la théologie en 2009) et un point de départ résolument phénoménologique (ancré dans une constante lecture de Husserl et Heidegger). Rien n’y est perdu de la description de notre condition (autrement dit de notre finitude) non plus que de notre vocation (à rencontrer Dieu). C’est ainsi que le « et » de phénoménologie et théologie se voit interrogé par quelqu’un qui est autant philosophe que théologien – ce qui, somme toute, n’est pas si courant, même chez ceux qui regardent des deux côtés de cette si simple et difficile conjonction de coordination.

 

La séance du mardi 21 mai de 9h à 16h30 traitera de la phénoménalité de Dieu et de l’être-dans-le-monde de l’homme.

 

La séance du mercredi 22 mai de 9h à 16h30 traitera de l’être-dans-le-temps de l’homme et de la promesse et du danger.

 

L’accès à cette chaire est libre moyennant inscription (cliquez ici).

 

En nous réjouissant de vous rencontrer à cette occasion, nous vous prions de recevoir l’expression de nos salutations les plus distinguées.

 

Benoît Bourgine, Guillaume de Stexhe, Hugues Dumont et Raphaël Gély pour l’Ecole des sciences philosophiques et religieuses


Hugues Dumont (co-président) au nom de la commission sciences religieuses de l’Ecole

 

 
 

UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
Boulevard du Jardin Botanique 43
1000 Bruxelles