Journées d'étude - Colloques - Congrès
incal | Louvain-la-Neuve
2024
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Portes ouvertes INCAL26 Mar26 Mar...
S'inscrire à la journée
Voir les posters et voter !
La journée se déroulera en plusieurs parties :
10h00-10h30 : Accueil
10h30-12h30 : Table ronde autour des questions relatives au parcours doctoral, la valorisation du doctorat, les sources de financement, … Ce moment d’échange sera l’occasion pour les étudiant·es de partager l’expérience de nos chercheur·es et de poser toutes les questions relatives au doctorat.
12h30-14h00 : Lunch pour ceux qui le souhaitent.
14h00-16h00 : Présentation de posters par des étudiant·es de masters et par des doctorant·es et postdoctorant·es autour desquels chacun pourra réagir.
16h00 : Remise des prix des meilleurs posters.
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La journée se déroulera en plusieurs parties :
10h00-10h30 : Accueil
10h30-12h30 : Table ronde autour des questions relatives au parcours doctoral, la valorisation du doctorat, les sources de financement, … Ce moment d’échange sera l’occasion pour les étudiant·es de partager l’expérience de nos chercheur·es et de poser toutes les questions relatives au doctorat.
12h30-14h00 : Lunch pour ceux qui le souhaitent.
14h00-16h00 : Présentation de posters par des étudiant·es de masters et par des doctorant·es et postdoctorant·es autour desquels chacun pourra réagir.
16h00 : Remise des prix des meilleurs posters.
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Autour de la photogrammétrie21 Mar21 Mar...
Journée d'étude autour de la photogrammétrie
S'inscrire
L’objectif de cette journée d’étude est de réunir de jeunes chercheur·es de l’UCLouvain, issu·es de différents instituts, qui se servent de la photogrammétrie dans leurs recherches. La rencontre a pour but de permettre l’échange d’idées et de bonnes pratiques, mais aussi de s’interroger sur l’interdisciplinarité, ainsi que la pérennisation des savoirs et savoir-faire acquis.
Programme
9.00 h. Accueil
9h10 - Sandra Soares Frazao : Applications de la photogrammétrie dans le domaine de l’hydraulique et Masoumeh Ebrahimi: Close-range photogrammetry application to soil erosion measurement and topographical changes of a coastal dike
9h50 - Nathan Carlier : Cartographier l’élévation de la surface terrestre par drone
10h20 - Rose Paque : Utilisation de la photogrammétrie dans la détection des mouvements de la surface terrestre
10h50 - Pause café
11h10 - Philémon Beghin : L’usage de la photogrammétrie pour l’étude morphologique de violons anciens
11h40 - Anthony Peeters : La photogrammétrie en archéologie : du site à l’objet
12h30 - Table ronde – discussion
Inscription : gratuite mais obligatoire
Lieu : bâtiment Euler, avenue Georges Lemaître 4, 1348 Louvain-la-Neuve
Résumés ci-dessous
Masoumeh Ebrahimi (Institute of Mechanics, Materials and Civil Engineering ; Civil and environmental engineering) : Close-range photogrammetry application to soil erosion measurement and topographical changes of a coastal dike
The close-rage photogrammetry is applied to monitor erosion progression of a seashore earth dike under wave overtopping. The experiments were conducted in the frame of the Polder2C’s project on a real dike which was programmed to be demolished. Close-range photogrammetry is applied to continuous and punctual monitoring of levee morphological evolution. Two different camera set-ups including a system of multi-stationary synchronized cameras, and a single mobile camera were used for photo acquisition. The first configuration enables reconstruction of the target zone as a dynamic scene as well as decreases the photogrammetric analysis duration time through simultaneous processing of several frames (4D processing). The second configuration consists in applying the Structure-from-Motion (SfM) technique using multiple photographs acquired with a single mobile camera to obtain three-dimensional elevation models at specific moments. Both approaches result in high resolution Digital Elevation Models (DEMs) with low Mean Absolute Errors (MAE) in the order of magnitude of a few centimeters.Nathan Carlier (Earth and Life Institute ; Earth & Climate) : Cartographier l’élévation de la surface terrestre par drone
Il est difficile d’obtenir des données topographiques de très haute résolution dans des pays peu développés tels que la République Démocratique du Congo (RDC). Une solution relativement facile et peu coûteuse s’offre alors à nous sous la forme de photogrammétrie aérienne par drone, par le biais d’un algorithme nommé Structure from Motion (SfM). La reconstruction photogrammétrique me sert donc d’outil de cartographie de l’élévation de ma zone d’étude. Dans deux cas d’étude (un pour mon mémoire, et un pour ma thèse) j’expliquerai en quoi la photogrammétrie permet de mener des études en géosciences, avec un exemple de mesure de biomasse de la forêt tropicale et un deuxième exemple sur l’impact de la microtopographie sur le stockage de carbone dans le sol.Rose Paque (Earth and Life Institute ; Earth & Climate) : Utilisation de la photogrammétrie dans la détection des mouvements de la surface terrestre
En tant que géographes, nous nous intéressons à la dynamique morphologique de la surface terrestre. Afin de monitorer ces changements morphologiques, au sein de notre équipe de recherche, nous utilisons des images aériennes acquises à l’aide d’un drone sur le terrain. Nous utilisons ensuite le recouvrement entre ces images et la technique Structure from motion afin de reconstruire un modèle en 3D de notre zone d’étude. Par la suite, nous exploitons ces modèles et les comparons entre eux afin de quantifier les changements morphologiques au cours du temps par exemple.Philémon Beghin (Ecole polytechnique de Louvain ; Institute of Information and Communication Technologies, Electronics and Applied Mathematics ; Pôle en ingénierie mathématique) : L’usage de la photogrammétrie pour l’étude morphologique de violons anciens
La morphologie du violon d’aujourd’hui diffère grandement de celle des premiers instruments de sa famille, dont l’origine remonte à la fin du XVIe siècle. Entre 1750 et 1850, afin de répondre à des normes de taille imposées par les orchestres et conservatoires, un grand nombre d’anciens instruments ont été recoupés. Plutôt que de se débarrasser des instruments devenus « hors normes », les luthiers de l’époque ont préféré les réduire pour correspondre à une taille standard plus petite (les agrandir n’étant pas envisageable).
De nos jours, le peu de témoignages et sources écrites de cette pratique de recoupe font que la seule façon d’améliorer notre compréhension de la famille des violons avant 1750 est d’étudier les instruments eux-mêmes. Nous avons choisi d’utiliser la photogrammétrie pour reproduire des modèles précis et traiter objectivement une quarantaine d’instruments du Musée des Instruments de Musique (Bruxelles).
Une fois ces modèles générés, nous pouvons analyser les maillages à l’aide d’outils géométriques pour mettre en évidence des caractéristiques quantitatives et qualitatives de l’instrument, permettant d’établir des différences entre violons recoupés et non recoupés.Anthony Peeters (Faculté de philosophie, arts et lettres ; Institut des civilisations, arts et lettres) : La photogrammétrie en archéologie : du site à l’objet
Depuis plusieurs années, notre groupe de recherche se concentre sur l’apport des nouvelles technologies, dont la photogrammétrie, à l’étude et à la valorisation du patrimoine archéologique. En effet, ces techniques occupent une place toujours plus importante pour notre discipline, et offrent des solutions utiles à l’analyse de sites et d’objets archéologiques. En partant de plusieurs cas d’étude, de nature, de contexte et de taille différente, nous illustrerons les apports de la photogrammétrie pour notre discipline, en soulignant également ses contraintes et difficultés. Cette présentation se veut aussi être un lieu d’échange et de discussion sur les défis que nous rencontrons et sur les solutions à adopter.
Co-organisé par le pôle ingénierie mathématique de l'institut ICTEAM
En savoir plusAutour de la photogrammétrie21 Mar21 Mar...Journée d'étude autour de la photogrammétrie
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L’objectif de cette journée d’étude est de réunir de jeunes chercheur·es de l’UCLouvain, issu·es de différents instituts, qui se servent de la photogrammétrie dans leurs recherches. La rencontre a pour but de permettre l’échange d’idées et de bonnes pratiques, mais aussi de s’interroger sur l’interdisciplinarité, ainsi que la pérennisation des savoirs et savoir-faire acquis.
Programme
9.00 h. Accueil
9h10 - Sandra Soares Frazao : Applications de la photogrammétrie dans le domaine de l’hydraulique et Masoumeh Ebrahimi: Close-range photogrammetry application to soil erosion measurement and topographical changes of a coastal dike
9h50 - Nathan Carlier : Cartographier l’élévation de la surface terrestre par drone
10h20 - Rose Paque : Utilisation de la photogrammétrie dans la détection des mouvements de la surface terrestre
10h50 - Pause café
11h10 - Philémon Beghin : L’usage de la photogrammétrie pour l’étude morphologique de violons anciens
11h40 - Anthony Peeters : La photogrammétrie en archéologie : du site à l’objet
12h30 - Table ronde – discussion
Inscription : gratuite mais obligatoire
Lieu : bâtiment Euler, avenue Georges Lemaître 4, 1348 Louvain-la-Neuve
Résumés ci-dessous
Masoumeh Ebrahimi (Institute of Mechanics, Materials and Civil Engineering ; Civil and environmental engineering) : Close-range photogrammetry application to soil erosion measurement and topographical changes of a coastal dike
The close-rage photogrammetry is applied to monitor erosion progression of a seashore earth dike under wave overtopping. The experiments were conducted in the frame of the Polder2C’s project on a real dike which was programmed to be demolished. Close-range photogrammetry is applied to continuous and punctual monitoring of levee morphological evolution. Two different camera set-ups including a system of multi-stationary synchronized cameras, and a single mobile camera were used for photo acquisition. The first configuration enables reconstruction of the target zone as a dynamic scene as well as decreases the photogrammetric analysis duration time through simultaneous processing of several frames (4D processing). The second configuration consists in applying the Structure-from-Motion (SfM) technique using multiple photographs acquired with a single mobile camera to obtain three-dimensional elevation models at specific moments. Both approaches result in high resolution Digital Elevation Models (DEMs) with low Mean Absolute Errors (MAE) in the order of magnitude of a few centimeters.Nathan Carlier (Earth and Life Institute ; Earth & Climate) : Cartographier l’élévation de la surface terrestre par drone
Il est difficile d’obtenir des données topographiques de très haute résolution dans des pays peu développés tels que la République Démocratique du Congo (RDC). Une solution relativement facile et peu coûteuse s’offre alors à nous sous la forme de photogrammétrie aérienne par drone, par le biais d’un algorithme nommé Structure from Motion (SfM). La reconstruction photogrammétrique me sert donc d’outil de cartographie de l’élévation de ma zone d’étude. Dans deux cas d’étude (un pour mon mémoire, et un pour ma thèse) j’expliquerai en quoi la photogrammétrie permet de mener des études en géosciences, avec un exemple de mesure de biomasse de la forêt tropicale et un deuxième exemple sur l’impact de la microtopographie sur le stockage de carbone dans le sol.Rose Paque (Earth and Life Institute ; Earth & Climate) : Utilisation de la photogrammétrie dans la détection des mouvements de la surface terrestre
En tant que géographes, nous nous intéressons à la dynamique morphologique de la surface terrestre. Afin de monitorer ces changements morphologiques, au sein de notre équipe de recherche, nous utilisons des images aériennes acquises à l’aide d’un drone sur le terrain. Nous utilisons ensuite le recouvrement entre ces images et la technique Structure from motion afin de reconstruire un modèle en 3D de notre zone d’étude. Par la suite, nous exploitons ces modèles et les comparons entre eux afin de quantifier les changements morphologiques au cours du temps par exemple.Philémon Beghin (Ecole polytechnique de Louvain ; Institute of Information and Communication Technologies, Electronics and Applied Mathematics ; Pôle en ingénierie mathématique) : L’usage de la photogrammétrie pour l’étude morphologique de violons anciens
La morphologie du violon d’aujourd’hui diffère grandement de celle des premiers instruments de sa famille, dont l’origine remonte à la fin du XVIe siècle. Entre 1750 et 1850, afin de répondre à des normes de taille imposées par les orchestres et conservatoires, un grand nombre d’anciens instruments ont été recoupés. Plutôt que de se débarrasser des instruments devenus « hors normes », les luthiers de l’époque ont préféré les réduire pour correspondre à une taille standard plus petite (les agrandir n’étant pas envisageable).
De nos jours, le peu de témoignages et sources écrites de cette pratique de recoupe font que la seule façon d’améliorer notre compréhension de la famille des violons avant 1750 est d’étudier les instruments eux-mêmes. Nous avons choisi d’utiliser la photogrammétrie pour reproduire des modèles précis et traiter objectivement une quarantaine d’instruments du Musée des Instruments de Musique (Bruxelles).
Une fois ces modèles générés, nous pouvons analyser les maillages à l’aide d’outils géométriques pour mettre en évidence des caractéristiques quantitatives et qualitatives de l’instrument, permettant d’établir des différences entre violons recoupés et non recoupés.Anthony Peeters (Faculté de philosophie, arts et lettres ; Institut des civilisations, arts et lettres) : La photogrammétrie en archéologie : du site à l’objet
Depuis plusieurs années, notre groupe de recherche se concentre sur l’apport des nouvelles technologies, dont la photogrammétrie, à l’étude et à la valorisation du patrimoine archéologique. En effet, ces techniques occupent une place toujours plus importante pour notre discipline, et offrent des solutions utiles à l’analyse de sites et d’objets archéologiques. En partant de plusieurs cas d’étude, de nature, de contexte et de taille différente, nous illustrerons les apports de la photogrammétrie pour notre discipline, en soulignant également ses contraintes et difficultés. Cette présentation se veut aussi être un lieu d’échange et de discussion sur les défis que nous rencontrons et sur les solutions à adopter.
Co-organisé par le pôle ingénierie mathématique de l'institut ICTEAM
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Ostia prima del II sec. d.C. Un porto, una città, un territorio21 Mar23 Mar...
Programme
Comité organisateur :
- Alessandro D’Alessio (PaOant)
- Nicolas Laubry (Université Paris-Est Créteil/CRHEC)
- Grégory Mainet (ULiège)
- Thomas Morard (ULiège)
- Françoise Van Haeperen (UCLouvain)
Comité scientifique :
- Audrey Bertrand (EFR)
- Maria Letizia Caldelli (Sapienza Università di Roma)
- Alessandro D’Alessio (PaOAnt)
- Janet Delaine (Oxford)
- Cecile Evers (Academia belgica /ULB)
- Nicolas Laubry (Université de Paris-Est Créteil//CRHEC)
- Grégory Mainet (ULiège), Thomas MORARD (ULiège)
- Carlo Pavolini (Università della Tuscia – Viterbo)
- Françoise Van Haeperen (UCLouvain)
En savoir plusOstia prima del II sec. d.C. Un porto, una città, un territorio21 Mar23 Mar...Programme
Comité organisateur :
- Alessandro D’Alessio (PaOant)
- Nicolas Laubry (Université Paris-Est Créteil/CRHEC)
- Grégory Mainet (ULiège)
- Thomas Morard (ULiège)
- Françoise Van Haeperen (UCLouvain)
Comité scientifique :
- Audrey Bertrand (EFR)
- Maria Letizia Caldelli (Sapienza Università di Roma)
- Alessandro D’Alessio (PaOAnt)
- Janet Delaine (Oxford)
- Cecile Evers (Academia belgica /ULB)
- Nicolas Laubry (Université de Paris-Est Créteil//CRHEC)
- Grégory Mainet (ULiège), Thomas MORARD (ULiège)
- Carlo Pavolini (Università della Tuscia – Viterbo)
- Françoise Van Haeperen (UCLouvain)
2023
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Violences de genre dans le monde académique et scientifique04 Oct04 Oct...
Cette journée s'inscrit dans un contexte où les autorités académiques - en Belgique et ailleurs - ont été critiquées pour leur attitude passive et l'inadéquation des réponses proposées aux nombreuses plaintes de harcèlement, souvent fondées sur le genre. L'initiative du GREG, à travers cette journée d'étude interdisciplinaire, est à la fois de questionner, collectivement et scientifiquement, l'environnement de la recherche académique - en particulier son éthique managériale qui induit des dynamiques hiérarchiques et concurrentielles - et d'ouvrir des perspectives, notamment sous l'angle de la justice restaurative.
En pratique, la journée s’organise autour de 3 tables rondes et de la présentation du rapport du Comité Respect. Ci-après, les grandes thématiques de la journée.
- Séance d’introduction : “Organisation characteritics that facilitate GBV and harrassment in higher education” (anglais) - 9h-10h - Salle Doyen 32
- Table ronde 1 : “Le monde académique comme lieu de domination du genre” (français) - 11h-12h - Salle Doyen 32
- Présentation du rapport du Comité Respect par Françoise Tulkens (français) 13h-14h - Salle Doyen 32
- Table ronde 2 : “Le droit et ses limites pour faire face aux violences de genre” (français) 14h15 – 15h15 - Salle More 52
- Table ronde 3 : “La justice restaurative comme piste de solution ?” (Français) 16h-17h30 - Salle Doyen 32
- parallèle de ce programme, se tiendront deux ateliers animés par Garance (ASBL qui lutte contre les violences de genre).
- L’atelier Garance « autodéfense verbale » qui s’organisera en non-mixité, pour les femmes (selon auto-définition) et minorité de genre. 9h-12h
- L’atelier Garance « drapeau » qui s’organisera en mixité. L’objectif de cet atelier est la mise à disposition d’outils destinés aux professionnel.x.les pour mieux identifier et gérer les comportements sexuels transgressifs des jeunes et des adultes. 14h-17h
Pour plus de détails, veuillez consulter le programme (FR et EN) ci-dessous.
La participation à la journée d’étude est gratuite, sans restriction de place (à l’exception des ateliers Garance). Toutefois, pour évaluer le taux de participation et organiser la journée en conséquence, nous vous demandons de vous inscrire via ce formulaire d'inscription. Attention, si vous souhaitez participer à l’un des ateliers Garance, l’inscription est obligatoire et limitée à 14 personnes. Pour cette raison, votre inscription aux ateliers sera confirmée uniquement après réception d'une confirmation de la part du GREG.
En savoir plusViolences de genre dans le monde académique et scientifique04 Oct04 Oct...Cette journée s'inscrit dans un contexte où les autorités académiques - en Belgique et ailleurs - ont été critiquées pour leur attitude passive et l'inadéquation des réponses proposées aux nombreuses plaintes de harcèlement, souvent fondées sur le genre. L'initiative du GREG, à travers cette journée d'étude interdisciplinaire, est à la fois de questionner, collectivement et scientifiquement, l'environnement de la recherche académique - en particulier son éthique managériale qui induit des dynamiques hiérarchiques et concurrentielles - et d'ouvrir des perspectives, notamment sous l'angle de la justice restaurative.
En pratique, la journée s’organise autour de 3 tables rondes et de la présentation du rapport du Comité Respect. Ci-après, les grandes thématiques de la journée.
- Séance d’introduction : “Organisation characteritics that facilitate GBV and harrassment in higher education” (anglais) - 9h-10h - Salle Doyen 32
- Table ronde 1 : “Le monde académique comme lieu de domination du genre” (français) - 11h-12h - Salle Doyen 32
- Présentation du rapport du Comité Respect par Françoise Tulkens (français) 13h-14h - Salle Doyen 32
- Table ronde 2 : “Le droit et ses limites pour faire face aux violences de genre” (français) 14h15 – 15h15 - Salle More 52
- Table ronde 3 : “La justice restaurative comme piste de solution ?” (Français) 16h-17h30 - Salle Doyen 32
- parallèle de ce programme, se tiendront deux ateliers animés par Garance (ASBL qui lutte contre les violences de genre).
- L’atelier Garance « autodéfense verbale » qui s’organisera en non-mixité, pour les femmes (selon auto-définition) et minorité de genre. 9h-12h
- L’atelier Garance « drapeau » qui s’organisera en mixité. L’objectif de cet atelier est la mise à disposition d’outils destinés aux professionnel.x.les pour mieux identifier et gérer les comportements sexuels transgressifs des jeunes et des adultes. 14h-17h
Pour plus de détails, veuillez consulter le programme (FR et EN) ci-dessous.
La participation à la journée d’étude est gratuite, sans restriction de place (à l’exception des ateliers Garance). Toutefois, pour évaluer le taux de participation et organiser la journée en conséquence, nous vous demandons de vous inscrire via ce formulaire d'inscription. Attention, si vous souhaitez participer à l’un des ateliers Garance, l’inscription est obligatoire et limitée à 14 personnes. Pour cette raison, votre inscription aux ateliers sera confirmée uniquement après réception d'une confirmation de la part du GREG.
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Religieux et religieuses à la guerre. Pratiques et expériences, siècles XVIe-XXe31 May02 Jun...
Ce colloque vise à analyser les expériences individuelles et collectives face au fait guerrier d’une catégorie précise du catholicisme moderne et contemporain : les religieuses et les religieux. Des guerres de religion aux conflits révolutionnaires, des guerrillas aux affrontements entre grandes armées, des guerres civiles à la guerra sucia, sera analysée la capacité d’action de ces hommes et de ces femmes qui, tout en partageant les imaginaires, les cadres interprétatifs et les codes d’action de leurs contemporains, participent activement à la guerre avec ses rites, ses règles et ses violences à partir d’un point de vue situé : celui d’une élite spirituelle. Il s’agit donc de pointer les conséquences de ce ressenti, sans oublier les conflits de loyauté propres à ces acteurs aux identités multiples. Les résultats sociaux, religieux et culturels des interactions genrées seront l’un des fils rouges du colloque.
En savoir plusReligieux et religieuses à la guerre. Pratiques et expériences, siècles XVIe-XXe31 May02 Jun...Ce colloque vise à analyser les expériences individuelles et collectives face au fait guerrier d’une catégorie précise du catholicisme moderne et contemporain : les religieuses et les religieux. Des guerres de religion aux conflits révolutionnaires, des guerrillas aux affrontements entre grandes armées, des guerres civiles à la guerra sucia, sera analysée la capacité d’action de ces hommes et de ces femmes qui, tout en partageant les imaginaires, les cadres interprétatifs et les codes d’action de leurs contemporains, participent activement à la guerre avec ses rites, ses règles et ses violences à partir d’un point de vue situé : celui d’une élite spirituelle. Il s’agit donc de pointer les conséquences de ce ressenti, sans oublier les conflits de loyauté propres à ces acteurs aux identités multiples. Les résultats sociaux, religieux et culturels des interactions genrées seront l’un des fils rouges du colloque.
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L’objet mérovingien : de sa fabrication à sa (re-)découverte05 Oct07 Oct...
L’Association française d’archéologie mérovingienne - AFAM co-présidée par Edith Peytremann (INRAP) et Laurent Verslype (CRAN/INCAL), l’Agence wallonne du Patrimoine – AWaP (Olivier Vrielynck et Gaëlle Dumont), l’Université de Liège (Line van Wersch) et le CRAN de l’UCLouvain (Inès Leroy) organisent les 43e Journées internationales d’archéologie mérovingienne sur le thème de l’objet mérovingien : de sa fabrication à sa (re-)découverte.
Les objets constituent une part essentielle des données archéologiques qui alimentent nos recherches. Ils sont souvent indispensables pour dater un contexte. Ils sont parfois déterminants pour identifier la nature d’un site ou d’une structure. Ils documentent tantôt le genre tantôt le rang ou le rôle de leurs utilisateurs, tantôt le savoir-faire de leurs producteurs.
Les marges septentrionales des royaumes mérovingiens sont des régions privilégiées pour l’étude de ce mobilier. Les tombes y contiennent en effet une quantité d’objets souvent plus importante que dans celles des sites du cœur et du sud du royaume. Le mobilier y est aussi plus varié : ces régions constituent des lieux d’échanges importants avec d’autres peuples et des zones de passage obligé pour la circulation de certains biens.
Les communications des 43e Journées seront regroupées en trois sections distinctes : objets fabriqués, objets associés, objets exhumés.
- Objets fabriqués : l’objet est fabriqué, utilisé, réparé, jeté, perdu ou déposé auprès d’un défunt. Il nous informe sur les matériaux qui le composent, les artisanats, la circulation (commerce, échanges) et révèle des particularismes régionaux. Il revêt diverses fonctions et significations. Il peut être décoré, transformé.
- Objets associés : beaucoup plus qu’un objet isolé, un assemblage est instructif pour l’archéologue, que ce soit dans des études typo-chronologiques, contextuelles (funéraire vs habitat, remplois) ou identitaires (genre, âge, métier, ethnicité).
- Objets exhumés : dès sa découverte, l’objet pose de nombreux problèmes de conservation qui conditionnent son étude et sa valorisation. La restauration, longue et coûteuse, pose d’autres questions méthodologiques. L’exposition et la mise en dépôt à long terme d’objets de natures variées et souvent fragiles ne sont pas sans conséquences. La session d’actualités régionales, traditionnelles lors de nos journées, concernera un large domaine géographique : Belgique, Grand-Duché de Luxembourg, sud des Pays-Bas, nord de la France, nord-ouest de l’Allemagne.
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En savoir plusL’objet mérovingien : de sa fabrication à sa (re-)découverte05 Oct07 Oct...L’Association française d’archéologie mérovingienne - AFAM co-présidée par Edith Peytremann (INRAP) et Laurent Verslype (CRAN/INCAL), l’Agence wallonne du Patrimoine – AWaP (Olivier Vrielynck et Gaëlle Dumont), l’Université de Liège (Line van Wersch) et le CRAN de l’UCLouvain (Inès Leroy) organisent les 43e Journées internationales d’archéologie mérovingienne sur le thème de l’objet mérovingien : de sa fabrication à sa (re-)découverte.
Les objets constituent une part essentielle des données archéologiques qui alimentent nos recherches. Ils sont souvent indispensables pour dater un contexte. Ils sont parfois déterminants pour identifier la nature d’un site ou d’une structure. Ils documentent tantôt le genre tantôt le rang ou le rôle de leurs utilisateurs, tantôt le savoir-faire de leurs producteurs.
Les marges septentrionales des royaumes mérovingiens sont des régions privilégiées pour l’étude de ce mobilier. Les tombes y contiennent en effet une quantité d’objets souvent plus importante que dans celles des sites du cœur et du sud du royaume. Le mobilier y est aussi plus varié : ces régions constituent des lieux d’échanges importants avec d’autres peuples et des zones de passage obligé pour la circulation de certains biens.
Les communications des 43e Journées seront regroupées en trois sections distinctes : objets fabriqués, objets associés, objets exhumés.
- Objets fabriqués : l’objet est fabriqué, utilisé, réparé, jeté, perdu ou déposé auprès d’un défunt. Il nous informe sur les matériaux qui le composent, les artisanats, la circulation (commerce, échanges) et révèle des particularismes régionaux. Il revêt diverses fonctions et significations. Il peut être décoré, transformé.
- Objets associés : beaucoup plus qu’un objet isolé, un assemblage est instructif pour l’archéologue, que ce soit dans des études typo-chronologiques, contextuelles (funéraire vs habitat, remplois) ou identitaires (genre, âge, métier, ethnicité).
- Objets exhumés : dès sa découverte, l’objet pose de nombreux problèmes de conservation qui conditionnent son étude et sa valorisation. La restauration, longue et coûteuse, pose d’autres questions méthodologiques. L’exposition et la mise en dépôt à long terme d’objets de natures variées et souvent fragiles ne sont pas sans conséquences. La session d’actualités régionales, traditionnelles lors de nos journées, concernera un large domaine géographique : Belgique, Grand-Duché de Luxembourg, sud des Pays-Bas, nord de la France, nord-ouest de l’Allemagne.
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Late Roman Fortifications in the Northwest: New Methods and Approaches26 Oct27 Oct...
It has been over 30 years since the production of the key volume, La Gaule septentrionale au Bas-Empire by Raymond Brulet (1990), former director of the CRAN. In the last 30 years, the increasing interest in defence and its impact has seen out understanding develop and grow. New excavations and analysis have begun to change our picture of fortified landscape between the late 3rd and late 5th centuries AD across the German provinces and Gallia Belgica. They are to be examined in an international conference organized in Louvain-la-Neuve by Dr James Dodd , FSR postdoc at the CRAN/INCA.
The meeting aims to bring together archaeologists studying the defence of the northwestern provinces of the Late Roman Empire to discuss and debate new developments in the field. The pattern of defended highways and Höhensiedlungen has been expanded, with a wide diversity of forms, topographies and settlements now known. Recent work (Bayard and Fourdrin 2019) has demonstrated that the time is ripe for further examination, debate and discussion of defence on a regional level, upgrading our methods and approaches, as well as navigating a path forward for the field. There will be a focus on the development of new analysis as well as the wider integration of regional defences, including the interaction of these sites with the defence of the Gallic Diocese. Studies on thematic groups, including military installations, urban defences and the proliferation of other forms of defensive architecture, will also be undertaken.
En savoir plusLate Roman Fortifications in the Northwest: New Methods and Approaches26 Oct27 Oct...It has been over 30 years since the production of the key volume, La Gaule septentrionale au Bas-Empire by Raymond Brulet (1990), former director of the CRAN. In the last 30 years, the increasing interest in defence and its impact has seen out understanding develop and grow. New excavations and analysis have begun to change our picture of fortified landscape between the late 3rd and late 5th centuries AD across the German provinces and Gallia Belgica. They are to be examined in an international conference organized in Louvain-la-Neuve by Dr James Dodd , FSR postdoc at the CRAN/INCA.
The meeting aims to bring together archaeologists studying the defence of the northwestern provinces of the Late Roman Empire to discuss and debate new developments in the field. The pattern of defended highways and Höhensiedlungen has been expanded, with a wide diversity of forms, topographies and settlements now known. Recent work (Bayard and Fourdrin 2019) has demonstrated that the time is ripe for further examination, debate and discussion of defence on a regional level, upgrading our methods and approaches, as well as navigating a path forward for the field. There will be a focus on the development of new analysis as well as the wider integration of regional defences, including the interaction of these sites with the defence of the Gallic Diocese. Studies on thematic groups, including military installations, urban defences and the proliferation of other forms of defensive architecture, will also be undertaken.
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Tout ce qui brille n’est pas or. L’or et la fabrication de l’or dans les textes alchimiques médiévaux13 Sep15 Sep...
Voir le programme
Programme
Mercredi 13 septembre
09:30-10:00: Accueil des participants et introduction
Séance 1 (présidence: Marion Dapsens)
10:00-11:20
- Nicolâs Bamballi (Universitat Tübingen) : A Syriac Passus in the Corpus Gabirianum
- Julie Marchand (Université Libre de Bruxelles) : Du désert à la Vallée : transformations minéralurgiques du quartz aurifère dans le désert Oriental égyptien au début de l'époque islamique
11:50-12:30
- Jean-Charles Ducène (École Pratique des Hautes Études) : La métallurgie de l'or selon les minéralogistes arabes
Séance 2 (présidence : Vicky Ziegler)
14:00-15:20
- Gabriele Ferrario (Università di Bologna) : Real- and Pseudo-Gold in the Real- and Pseudo-Razi
- Lucia Raggetti (Università di Bologna) : Saffron, Orpiment, and Safflower: Use and Imitation of Gold in Pigments and Dyes
Séance 3 (présidence : Nicolâs Bamballi)
15:50-17:10
- Vicky Ziegler (Ruhr-Universitat Bochum) : Our Gold is not the Gold of Common People, and our Silver is not the Silver of Common People: Synthetic Gold in the Arabie Alchemy Tradition
- Sébastien Moureau (FNRS / UCLouvain) : Deheb id est aurum. L'or dans les textes alchimiques arabo-latins
Jeudi 14 septembreSéance 4 (présidence : Lucia Raggetti)
09:30-10:50
- Marion Dapsens (FNRS / UCLouvain) : Al-Tinnïn alladhï ya'kulu dhanaba-hu. L' ouroboros dans les dialogues alchimiques arabes (1e partie)
- Doriane Moenaert (UCLouvain) : Draco comedens caudam suam. L'ouroboros dans les textes alchimiques latins (XIIe-XIVe siècles) (2e partie)
Séance 5 (présidence: Doriane Moenaert)
11:10-12:30
- Guillaume Delmeulle (FNRS / UCLouvain) : L'or dans le De perfecto magisterio du Ps.-Aristote : Caractéristiques, description et recettes
- William Newman (University of Indiana) : The Definitional Approach to Gold in Alchemy and its Implications for Matter Theory over the longue durée
13:45-17:00: Visite (réservée aux participants)
Vendredi 15 septembre
Séance 6 (présidence: Guillaume Delmeulle)
09:30-10:50
- Antoine Calvet : Quelques avatars de l'or alchimique aux XIIIe et XIVe siècles
- Lawrence Principe (Johns Hopkins University) : To be or not to be: Gold' s Identity in Theory and Practice
Séance 7 (présidence: Gabriele Ferrario)
11:10-12:30
- Didier Kahn (CNRS): Angels, Dragons, Arsenic, and Transmutation ad rubeum - or not
- Jennifer Rampling (Princeton University) [ distancie!] : Citrination and Its Discontents
En savoir plusTout ce qui brille n’est pas or. L’or et la fabrication de l’or dans les textes alchimiques médiévaux13 Sep15 Sep...Voir le programme
Programme
Mercredi 13 septembre
09:30-10:00: Accueil des participants et introduction
Séance 1 (présidence: Marion Dapsens)
10:00-11:20
- Nicolâs Bamballi (Universitat Tübingen) : A Syriac Passus in the Corpus Gabirianum
- Julie Marchand (Université Libre de Bruxelles) : Du désert à la Vallée : transformations minéralurgiques du quartz aurifère dans le désert Oriental égyptien au début de l'époque islamique
11:50-12:30
- Jean-Charles Ducène (École Pratique des Hautes Études) : La métallurgie de l'or selon les minéralogistes arabes
Séance 2 (présidence : Vicky Ziegler)
14:00-15:20
- Gabriele Ferrario (Università di Bologna) : Real- and Pseudo-Gold in the Real- and Pseudo-Razi
- Lucia Raggetti (Università di Bologna) : Saffron, Orpiment, and Safflower: Use and Imitation of Gold in Pigments and Dyes
Séance 3 (présidence : Nicolâs Bamballi)
15:50-17:10
- Vicky Ziegler (Ruhr-Universitat Bochum) : Our Gold is not the Gold of Common People, and our Silver is not the Silver of Common People: Synthetic Gold in the Arabie Alchemy Tradition
- Sébastien Moureau (FNRS / UCLouvain) : Deheb id est aurum. L'or dans les textes alchimiques arabo-latins
Jeudi 14 septembreSéance 4 (présidence : Lucia Raggetti)
09:30-10:50
- Marion Dapsens (FNRS / UCLouvain) : Al-Tinnïn alladhï ya'kulu dhanaba-hu. L' ouroboros dans les dialogues alchimiques arabes (1e partie)
- Doriane Moenaert (UCLouvain) : Draco comedens caudam suam. L'ouroboros dans les textes alchimiques latins (XIIe-XIVe siècles) (2e partie)
Séance 5 (présidence: Doriane Moenaert)
11:10-12:30
- Guillaume Delmeulle (FNRS / UCLouvain) : L'or dans le De perfecto magisterio du Ps.-Aristote : Caractéristiques, description et recettes
- William Newman (University of Indiana) : The Definitional Approach to Gold in Alchemy and its Implications for Matter Theory over the longue durée
13:45-17:00: Visite (réservée aux participants)
Vendredi 15 septembre
Séance 6 (présidence: Guillaume Delmeulle)
09:30-10:50
- Antoine Calvet : Quelques avatars de l'or alchimique aux XIIIe et XIVe siècles
- Lawrence Principe (Johns Hopkins University) : To be or not to be: Gold' s Identity in Theory and Practice
Séance 7 (présidence: Gabriele Ferrario)
11:10-12:30
- Didier Kahn (CNRS): Angels, Dragons, Arsenic, and Transmutation ad rubeum - or not
- Jennifer Rampling (Princeton University) [ distancie!] : Citrination and Its Discontents
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Ré-agir (à) l’histoire et performer la recherche10 Mar10 Mar...
Organisation : Hélène Leblanc, Ralph Dekoninck, Silvia Mostaccio, Jean-Pascal Gay
Argumentaire :
Depuis leurs débuts dans les années 80 du 20e siècle, les démarches expérimentales ou reconstructives dans les disciplines historiques sont désormais implantées dans le paysage de la recherche académique. Cela ne s’est pas produit sans un certain renoncement :
auparavant considérée comme un défaut à corriger, l’impossibilité de faire revivre le passé est maintenant assumée. Ce qu’on cherche à faire en reconstituant, ce n’est pas réaliser la réplique parfaite d’un objet ou d’un savoir-faire irrémédiablement perdus, mais réfléchir à nos pratiques d’historien·nes. Mais il ne s’agit pas plus de se tromper sur le sens du passé que sur celui de l’expérience : l’expérimentation en histoire ne démontre rien ; plutôt, elle élargit le champ de l’observation, par essence toujours partielle dans ces disciplines, qu’il s’agisse de l’archéologie, de l’histoire de l’art, de la littérature, de la philosophie ou encore de la théologie. C’est à partir de cette pluralité disciplinaire des démarches de « ré-action » à l’histoire que cette journée se constitue. S’y joignent une pluralité d’objectifs et une pluralité de concepts. En matière d’objectifs, on structurera le champ d’étude en distinguant les entreprises pédagogiques —dans la lignée de programmes tels que « Reacting to the Past » d’où cette journée tire son intitulé— ; les projets de diffusion (incluant les projets muséaux) ou de vulgarisation créative de la recherche ; et enfin l’expérimentation comme partie intégrante de la méthodologie de la recherche. En matière de concepts, on soulignera les différences entre les termes multiples qui interviennent dans les tentatives d’action par rapport à l’histoire. De la reconstitution à la re-création, en passant par la reconstruction, la reproduction ou la réinvention, on s’attachera ici à interroger les hiérarchies implicites et à élaborer de meilleures définitions.
Enfin, il conviendra de réfléchir sur le cadre épistémologique souvent non interrogé de ces démarches qui s’unissent autour d’une remise en question des dualismes méthodologiques (celui qui par exemple oppose la théorie à la pratique) ou conceptuels (celui qui oppose le corps et l’esprit, et contre lequel se construisent des notions telles que celle de savoir corporel).Programme :
10h : Hélène Leblanc et Ralph Dekoninck, « Introduction »
10h20 : Daniel Jaquet (Université de Genève), « Re-performer l’histoire ? Notes méthodologiques pour une histoire expérimentale »
11h30 : Hélène Leblanc, « Les scolastiques, de vieux réac(-ting the past) »
12h15 : Lunch
13h30: Silvia Mostaccio et Jean-Pascal Gay, « Ré-agir/ré-activer l’histoire. Retour d’expérience sur une utilisation pédagogique du jeu de rôle »
14h15 : Aline Smeesters, « Le latin sur les planches. Retour sur deux projets de mise en scène de textes latins, entre enseignement, recherche et diffusion »
15h : Pause
15h30 : Agnès Guiderdoni et Ralph Dekoninck, « Penser avec les objets ou éprouver la recherche »
16h15 : Atelier d’expérimentation animé par Daniel Jaquet, « Introduction à l’histoire expérimentale : expérimentation du premier jeu de la dague »Programme et argumentaire
En savoir plusRé-agir (à) l’histoire et performer la recherche10 Mar10 Mar...Organisation : Hélène Leblanc, Ralph Dekoninck, Silvia Mostaccio, Jean-Pascal Gay
Argumentaire :
Depuis leurs débuts dans les années 80 du 20e siècle, les démarches expérimentales ou reconstructives dans les disciplines historiques sont désormais implantées dans le paysage de la recherche académique. Cela ne s’est pas produit sans un certain renoncement :
auparavant considérée comme un défaut à corriger, l’impossibilité de faire revivre le passé est maintenant assumée. Ce qu’on cherche à faire en reconstituant, ce n’est pas réaliser la réplique parfaite d’un objet ou d’un savoir-faire irrémédiablement perdus, mais réfléchir à nos pratiques d’historien·nes. Mais il ne s’agit pas plus de se tromper sur le sens du passé que sur celui de l’expérience : l’expérimentation en histoire ne démontre rien ; plutôt, elle élargit le champ de l’observation, par essence toujours partielle dans ces disciplines, qu’il s’agisse de l’archéologie, de l’histoire de l’art, de la littérature, de la philosophie ou encore de la théologie. C’est à partir de cette pluralité disciplinaire des démarches de « ré-action » à l’histoire que cette journée se constitue. S’y joignent une pluralité d’objectifs et une pluralité de concepts. En matière d’objectifs, on structurera le champ d’étude en distinguant les entreprises pédagogiques —dans la lignée de programmes tels que « Reacting to the Past » d’où cette journée tire son intitulé— ; les projets de diffusion (incluant les projets muséaux) ou de vulgarisation créative de la recherche ; et enfin l’expérimentation comme partie intégrante de la méthodologie de la recherche. En matière de concepts, on soulignera les différences entre les termes multiples qui interviennent dans les tentatives d’action par rapport à l’histoire. De la reconstitution à la re-création, en passant par la reconstruction, la reproduction ou la réinvention, on s’attachera ici à interroger les hiérarchies implicites et à élaborer de meilleures définitions.
Enfin, il conviendra de réfléchir sur le cadre épistémologique souvent non interrogé de ces démarches qui s’unissent autour d’une remise en question des dualismes méthodologiques (celui qui par exemple oppose la théorie à la pratique) ou conceptuels (celui qui oppose le corps et l’esprit, et contre lequel se construisent des notions telles que celle de savoir corporel).Programme :
10h : Hélène Leblanc et Ralph Dekoninck, « Introduction »
10h20 : Daniel Jaquet (Université de Genève), « Re-performer l’histoire ? Notes méthodologiques pour une histoire expérimentale »
11h30 : Hélène Leblanc, « Les scolastiques, de vieux réac(-ting the past) »
12h15 : Lunch
13h30: Silvia Mostaccio et Jean-Pascal Gay, « Ré-agir/ré-activer l’histoire. Retour d’expérience sur une utilisation pédagogique du jeu de rôle »
14h15 : Aline Smeesters, « Le latin sur les planches. Retour sur deux projets de mise en scène de textes latins, entre enseignement, recherche et diffusion »
15h : Pause
15h30 : Agnès Guiderdoni et Ralph Dekoninck, « Penser avec les objets ou éprouver la recherche »
16h15 : Atelier d’expérimentation animé par Daniel Jaquet, « Introduction à l’histoire expérimentale : expérimentation du premier jeu de la dague »Programme et argumentaire
2021
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Études techniques des céramiques archéologiques : la question du façonnage11 Oct11 Oct...
Voir le programme de la journée
S'inscrire à la journée
La journée se déroulera en présentiel et en distanciel. L’inscription à la journée est obligatoire
Si la reconstitution de la première étape de la chaîne opératoire - stratégies d’acquisition et de préparation des matières premières - est désormais davantage présentes dans les études céramologiques, notamment via les analyses de provenance qui l’abordent de manière indirecte, le façonnage - deuxième étape du processus- n’est que rarement étudié en archéologie. Beaucoup de travaux se limitent en effet à une distinction entre céramiques modelées, ou « faites la main » et céramiques tournées. Ces deux procédés sont encore trop souvent mis en opposition, le premier étant envisagé comme rudimentaire, issu d’une production domestique sans grande maîtrise technique, le second étant parfois considéré comme le reflet d’un développement technologique supérieur, signe d’une spécialisation voire d’une industrialisation accrue de l’artisanat.
Le faible intérêt porté aux techniques de façonnage s’explique notamment par la complexité de la reconnaissance de ces dernières à partir du matériel archéologique. Une complexité par ailleurs accrue par les résultats des recherches anthropologiques, ethno-archéologiques et expérimentales de ces dernières décennies qui ont mis en évidence l’immense diversité des techniques et des variantes possibles.
À titre d’exemple, l’identification tant en contexte dit ‘ethnographique’ qu’au sein de certains corpus archéologiques de techniques mixtes mobilisant l’usage du tour ou du tour lent pour la finition d’une ébauche non tournée apporte désormais un éclairage nouveau sur la question du développement et de la propagation de cet outil en Méditerranée. Toutefois, la polysémie de certaines traces visibles sur les poteries et la difficulté d’établir un lien récurrent entre le mobilier archéologique et les référentiels expérimentaux et ethnographiques demeurent problématiques. De nombreuses questions se posent encore : est-il possible d’établir un protocole valide pour l’étude des techniques de façonnage du matériel archéologique céramique ? Et par quelles méthodes ? Comment faire la différence entre l’utilisation d’un tour rapide et d’une tournette ? Cette distinction est-elle elle-même généralement pertinente? Peut-on faire un lien entre techniques de façonnage et organisation de la production ? De quelle manière l’étude des techniques de façonnage peut-elle nous renseigner sur les transmissions de savoirs et sur les contacts entre les artisans ? À l’échelle régionale (ou plus large), que peut-on apprendre de la répartition géographique des différentes techniques ?
En guise d’introduction à cette journée, nous aurons le plaisir d’accueillir, Georges Mouamar, chercheur au National Museum of Denmark, et Guillaume Florent, archéologue-céramologue (Archéopole- Université de Lille 3, Halma- UMR 8164). Le premier travaille sur la chaîne opératoire des céramiques du Nord Levant à l’Âge du Bronze. Le second nous proposera un renouvellement méthodologique en cours visant à appréhender la chaîne opératoire céramique.
Pour modérer et conclure les discussions à cette journée, nous aurons le plaisir de compter sur la participation de Valentine Roux, Directrice de recherche au CNRS, dont les nombreux travaux étudient les processus des changements céramiques via une analyse technologique des assemblages, notamment le façonnage des céramique produites dans le Levant Sud et Nord entre le 5e et le second millénaire avant notre ère.
- Roux V. (coll. M.-A. Courty), 2019. Ceramics and Society. A technological Approach to Archaeological Assemblages. Springer Nature.
- Roux V. (coll. M.-A. Courty), 2016 (2017, 2nd édition). Des Céramiques et des Hommes. Décoder les assemblages archéologiques. Presses Universitaires de Paris Ouest, Nanterre.
En savoir plusÉtudes techniques des céramiques archéologiques : la question du façonnage11 Oct11 Oct...Voir le programme de la journée
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La journée se déroulera en présentiel et en distanciel. L’inscription à la journée est obligatoire
Si la reconstitution de la première étape de la chaîne opératoire - stratégies d’acquisition et de préparation des matières premières - est désormais davantage présentes dans les études céramologiques, notamment via les analyses de provenance qui l’abordent de manière indirecte, le façonnage - deuxième étape du processus- n’est que rarement étudié en archéologie. Beaucoup de travaux se limitent en effet à une distinction entre céramiques modelées, ou « faites la main » et céramiques tournées. Ces deux procédés sont encore trop souvent mis en opposition, le premier étant envisagé comme rudimentaire, issu d’une production domestique sans grande maîtrise technique, le second étant parfois considéré comme le reflet d’un développement technologique supérieur, signe d’une spécialisation voire d’une industrialisation accrue de l’artisanat.
Le faible intérêt porté aux techniques de façonnage s’explique notamment par la complexité de la reconnaissance de ces dernières à partir du matériel archéologique. Une complexité par ailleurs accrue par les résultats des recherches anthropologiques, ethno-archéologiques et expérimentales de ces dernières décennies qui ont mis en évidence l’immense diversité des techniques et des variantes possibles.
À titre d’exemple, l’identification tant en contexte dit ‘ethnographique’ qu’au sein de certains corpus archéologiques de techniques mixtes mobilisant l’usage du tour ou du tour lent pour la finition d’une ébauche non tournée apporte désormais un éclairage nouveau sur la question du développement et de la propagation de cet outil en Méditerranée. Toutefois, la polysémie de certaines traces visibles sur les poteries et la difficulté d’établir un lien récurrent entre le mobilier archéologique et les référentiels expérimentaux et ethnographiques demeurent problématiques. De nombreuses questions se posent encore : est-il possible d’établir un protocole valide pour l’étude des techniques de façonnage du matériel archéologique céramique ? Et par quelles méthodes ? Comment faire la différence entre l’utilisation d’un tour rapide et d’une tournette ? Cette distinction est-elle elle-même généralement pertinente? Peut-on faire un lien entre techniques de façonnage et organisation de la production ? De quelle manière l’étude des techniques de façonnage peut-elle nous renseigner sur les transmissions de savoirs et sur les contacts entre les artisans ? À l’échelle régionale (ou plus large), que peut-on apprendre de la répartition géographique des différentes techniques ?
En guise d’introduction à cette journée, nous aurons le plaisir d’accueillir, Georges Mouamar, chercheur au National Museum of Denmark, et Guillaume Florent, archéologue-céramologue (Archéopole- Université de Lille 3, Halma- UMR 8164). Le premier travaille sur la chaîne opératoire des céramiques du Nord Levant à l’Âge du Bronze. Le second nous proposera un renouvellement méthodologique en cours visant à appréhender la chaîne opératoire céramique.
Pour modérer et conclure les discussions à cette journée, nous aurons le plaisir de compter sur la participation de Valentine Roux, Directrice de recherche au CNRS, dont les nombreux travaux étudient les processus des changements céramiques via une analyse technologique des assemblages, notamment le façonnage des céramique produites dans le Levant Sud et Nord entre le 5e et le second millénaire avant notre ère.
- Roux V. (coll. M.-A. Courty), 2019. Ceramics and Society. A technological Approach to Archaeological Assemblages. Springer Nature.
- Roux V. (coll. M.-A. Courty), 2016 (2017, 2nd édition). Des Céramiques et des Hommes. Décoder les assemblages archéologiques. Presses Universitaires de Paris Ouest, Nanterre.
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Rites et Musées29 Apr29 Apr...
S'inscrire à la Journée d'étude
Les discussions entamées par les chercheurs du groupe « Arts et rites » ont donné lieu à des pistes de réflexion et de recherche innovantes et stimulantes, à la croisée des différentes disciplines et questionnant les frontières conceptuelles du rite, de l’art et de l’environnement muséal. Si l’exposition fera la lumière sur ces notions pour le grand public, une journée d’étude a également été envisagée afin d’inciter de nouvelles discussions entre les chercheur·es de l’UCLouvain et des expert·es extérieur·es et questionner plus en avant les concepts présentés lors de l’exposition.
Afin de questionner les frontières conceptuelles du rite, de l’art et de l’environnement muséal, une journée d’étude est organisée, qui permette de nouvelles discussions entre les chercheur·es de l’UCLouvain et des expert·es extérieur·es.
La matinée sera consacrée à ce que les rites font aux musées : Quels codes et quelles symboliques explicites et implicites sont présents entre le musée et son public ? Comment les questionner, les modifier, les faire évoluer ? Quel est l’impact des rites muséaux sur la perception des objets et du musée ? Comment interfèrent-ils avec la notion d’art ?
L’après-midi sera consacrée à ce que les musées font aux rites : Comment les musées gèrent-ils la dimension rituelle initiale des objets qu’ils détiennent ? Les musées altèrent-il les objets en les sortant de leur contexte originel, en soustrayant les gestes premiers qui leur étaient associés pour leur en imposer d’autres, propres au milieu muséal ? Est-il possible de réinvestir des objets décontextualisés au sein de l’espace muséal ? Existe-t-il des objets qui restent originellement chargés et utilisés rituellement en contexte muséal ? Quelle part l’art joue-t-il au sein des ritualités mises en jeu ?
Cette journée d'étude se tiendra le 29 avril 2021 au Musée L.
Les intervenant·es seront :
- Martine Thomas-Bourgneuf, muséographe et conceptrice d’expositions, Paris : Questionnement des codes, explicites et implicites, entre le musée et son public
- Dr. Katia Légeret, professeure en études théâtrales et esthétique des arts du spectacle vivant à l’Université Paris 8 : Rituel et médiation dans la performance des arts vivants au musée
- Lucienne Strivay et Carl Havelange : Croiser les rites. Voir avec la notion d'arts situés.
- Dr. Philippe Cordez, directeur du Centre allemand d’Histoire de l’Art de Paris : "Trésor, mémoire, merveilles". Archéologie des pratiques muséales et historiques liées à l'objet
- Paul Vandenbroeck, KULeuven : 'Rencontres'. Un événement-exposition (?) transculturel
Cette journée sera également l'occasion du lancement de l'ouvrage Rite et création, ouvrage collectif pluridisciplinaire sous la direction de Myriam Watthee-Delmotte paru aux éditions Hermann.
En savoir plusRites et Musées29 Apr29 Apr...S'inscrire à la Journée d'étude
Les discussions entamées par les chercheurs du groupe « Arts et rites » ont donné lieu à des pistes de réflexion et de recherche innovantes et stimulantes, à la croisée des différentes disciplines et questionnant les frontières conceptuelles du rite, de l’art et de l’environnement muséal. Si l’exposition fera la lumière sur ces notions pour le grand public, une journée d’étude a également été envisagée afin d’inciter de nouvelles discussions entre les chercheur·es de l’UCLouvain et des expert·es extérieur·es et questionner plus en avant les concepts présentés lors de l’exposition.
Afin de questionner les frontières conceptuelles du rite, de l’art et de l’environnement muséal, une journée d’étude est organisée, qui permette de nouvelles discussions entre les chercheur·es de l’UCLouvain et des expert·es extérieur·es.
La matinée sera consacrée à ce que les rites font aux musées : Quels codes et quelles symboliques explicites et implicites sont présents entre le musée et son public ? Comment les questionner, les modifier, les faire évoluer ? Quel est l’impact des rites muséaux sur la perception des objets et du musée ? Comment interfèrent-ils avec la notion d’art ?
L’après-midi sera consacrée à ce que les musées font aux rites : Comment les musées gèrent-ils la dimension rituelle initiale des objets qu’ils détiennent ? Les musées altèrent-il les objets en les sortant de leur contexte originel, en soustrayant les gestes premiers qui leur étaient associés pour leur en imposer d’autres, propres au milieu muséal ? Est-il possible de réinvestir des objets décontextualisés au sein de l’espace muséal ? Existe-t-il des objets qui restent originellement chargés et utilisés rituellement en contexte muséal ? Quelle part l’art joue-t-il au sein des ritualités mises en jeu ?
Cette journée d'étude se tiendra le 29 avril 2021 au Musée L.
Les intervenant·es seront :
- Martine Thomas-Bourgneuf, muséographe et conceptrice d’expositions, Paris : Questionnement des codes, explicites et implicites, entre le musée et son public
- Dr. Katia Légeret, professeure en études théâtrales et esthétique des arts du spectacle vivant à l’Université Paris 8 : Rituel et médiation dans la performance des arts vivants au musée
- Lucienne Strivay et Carl Havelange : Croiser les rites. Voir avec la notion d'arts situés.
- Dr. Philippe Cordez, directeur du Centre allemand d’Histoire de l’Art de Paris : "Trésor, mémoire, merveilles". Archéologie des pratiques muséales et historiques liées à l'objet
- Paul Vandenbroeck, KULeuven : 'Rencontres'. Un événement-exposition (?) transculturel
Cette journée sera également l'occasion du lancement de l'ouvrage Rite et création, ouvrage collectif pluridisciplinaire sous la direction de Myriam Watthee-Delmotte paru aux éditions Hermann.
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Journée Portes ouvertes INCAL 202128 Apr28 Apr...
Cet événement a pour but de faire connaître les lieux de la recherche aux étudiant.es qui, pour la plupart, en ignorent l’existence, et de susciter un dialogue entre les étudiant.es de masters et les chercheurs et chercheuses de notre Institut.
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En savoir plusJournée Portes ouvertes INCAL 202128 Apr28 Apr...Cet événement a pour but de faire connaître les lieux de la recherche aux étudiant.es qui, pour la plupart, en ignorent l’existence, et de susciter un dialogue entre les étudiant.es de masters et les chercheurs et chercheuses de notre Institut.
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Journée INCAL Humanitas, humanités, humanities en Europe25 Mar25 Mar...
Joseph Cornell,Untitled (Pinturicchio Boy), 1942-52.
© The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation /SABAM Belgium 2021 - Tous droits réservés
Voir le programme
S'inscrire à la journée
L’Institut des Civilisations, Arts et Lettres (INCAL) regroupe des chercheuses et des chercheurs oeuvrant dans des disciplines variées (archéologie, histoire, histoire de l’art, musicologie, études théâtrales et littératures – anciennes, modernes et contemporaines), mais dont les travaux visent tous à interpréter des objets propres aux « humanités ». Au pluriel, ce décalque de l’anglais humanities, désigne « une branche du savoir qui s’intéresse à la culture humaine » (OED). De leurs origines latines sous la forme des studia humanitatis qui se diffusent en Europe à partir des XIVe-XVe siècles, les humanités conservent l’idée d’être une culture de l’esprit qui élève les hommes et les femmes et qui, souvent, comporte une dimension historique essentielle, mais s’attache également au monde contemporain.
C’est de cette diversité et de cette spécificité que cette journée INCAL souhaite tirer profit pour s’interroger sur les humanités en Europe aujourd’hui et sur la portée de certains choix dans ces domaines de recherche. Esteban Buch (EHESS, Paris) y donnera une conférence plénière sur les enjeux des commémorations de la naissance de Beethoven en 2020 – un 250e anniversaire loin d’être anodin dans un espace politique qui a fait son hymne d’une adaptation de la 9e symphonie. Ensuite, plusieurs équipes de l’INCAL prendront la parole pour exposer leurs travaux, tandis que les nombreux autres projets menés par les membres de l’institut seront présentés sous forme de poster.
En savoir plusJournée INCAL Humanitas, humanités, humanities en Europe25 Mar25 Mar...Joseph Cornell,Untitled (Pinturicchio Boy), 1942-52.
© The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation /SABAM Belgium 2021 - Tous droits réservés
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L’Institut des Civilisations, Arts et Lettres (INCAL) regroupe des chercheuses et des chercheurs oeuvrant dans des disciplines variées (archéologie, histoire, histoire de l’art, musicologie, études théâtrales et littératures – anciennes, modernes et contemporaines), mais dont les travaux visent tous à interpréter des objets propres aux « humanités ». Au pluriel, ce décalque de l’anglais humanities, désigne « une branche du savoir qui s’intéresse à la culture humaine » (OED). De leurs origines latines sous la forme des studia humanitatis qui se diffusent en Europe à partir des XIVe-XVe siècles, les humanités conservent l’idée d’être une culture de l’esprit qui élève les hommes et les femmes et qui, souvent, comporte une dimension historique essentielle, mais s’attache également au monde contemporain.
C’est de cette diversité et de cette spécificité que cette journée INCAL souhaite tirer profit pour s’interroger sur les humanités en Europe aujourd’hui et sur la portée de certains choix dans ces domaines de recherche. Esteban Buch (EHESS, Paris) y donnera une conférence plénière sur les enjeux des commémorations de la naissance de Beethoven en 2020 – un 250e anniversaire loin d’être anodin dans un espace politique qui a fait son hymne d’une adaptation de la 9e symphonie. Ensuite, plusieurs équipes de l’INCAL prendront la parole pour exposer leurs travaux, tandis que les nombreux autres projets menés par les membres de l’institut seront présentés sous forme de poster.
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Que note la notation ?01 Mar02 Mar...
De la multitude d’interrogations suscitée par l’acte – fort peu anodin – qui consiste à noter de la musique, deux postures dominantes semblent avoir émergé : interprétant la notation comme un geste essentiellement pragmatique, l’une lui accorde une valeur nettement apodictique qui tend à restreindre l’investigation aux seuls domaines paléographiques et performatifs ; l'interprétant comme l’expression anhistorique d’une idée qui la transcende, l’autre y reconnaît volontiers une simple fonction bijective, minorant ainsi sa nature complexe et polymorphe. Or, toute notation combine de multiples régimes – pictographiques, diagrammatiques, symboliques, etc. – qui répondent à des logiques contrastées et réfèrent à des réalités mouvantes où la dénotation initiale peut faire l’objet d’innombrables extensions. Ainsi, noter de la musique revient peut-être moins à rendre compte d’un phénomène sonore, qu’à l’analyser et à le réduire à un nombre restreint de paradigmes (diastématiques ou rythmiques, par exemple) ; noter de la musique ne se limite pas à répondre à des exigences performatives, mais implique bien souvent de signifier des qualités n’ayant rien de sonore (un statut social ou auctorial, par exemple) ; noter de la musique ne se résume pas à inscrire une œuvre, mais revient à la situer dans un réseau de significations que déterminent à la fois les affordances de l’écriture et les inférences de son lecteur.
En rassemblant une quinzaine de compositeurs, musiciens et musiciennes, musicologues et philosophes spécialistes de notations anciennes et contemporaines, le colloque « Que note la notation ? » entend multiplier les points de vue sur les enjeux théoriques de la notation musicale pour interroger ce réseau de significations et explorer la richesse de ses usages.
Voir le programme
S'incrire au colloque
Vidéo : Karl Naegelen, Léger, très léger (2021). Anna Jalving, violon.
Chansons, rondeaux et motets (XIIIe siècle). Brice Duisit, chant, vièle et luth.
00’00’’ Thibaut de Champagne, Une chancon en cor vueil. Grand chant courtois (extrait), ca 1230/50. Manuscrit du Roi, f. 53v.
01’14’’ Thibaut de Blason, Quant je voi este venir. Grand chant courtois (extrait), début du XIIIe siècle. Manuscrit du Roi, f. 18.
03’22’’ Guillaume d’Amiens, Dame, pour men lonc sejour. Rondeau, ca 1250-1270. Chansonnier a, Reg. Lat. 1490, f. 118.
04’11’’ Guillaume d’Amiens, De ma dame vient. Rondeau, ca 1250-1270. Chansonnier a, Reg. Lat. 1490, f. 119.
05’38’’ Anonyme, J’ai bele dame amee. Rondeau, fin XIIIe-début XIVe siècle. Manuscrit du Roi, f. 5v.
06’54’’ Anonyme, Trop ai este lonc tans mus. Rondeau, fin XIIIe-début XIVe siècle (plusieurs types de performances possibles). Manuscrit du Roi, f. 4v.
10’25’’ Anonyme, Hui main au douc mois de mai/HEC DIES. Motet à 2 voix, ca 1260, Manuscrit du Roi, f. 206v.
11’08’’ Anonyme, Grevé m’ont li mal d’amer/IOHANNE. Motet à 2 voix, ca 1260, Manuscrit du Roi, f. 205v et de Noailles, f. 180.
11’53’’ Anonyme, Onques n’amai tant com je sui amee/SANCTE GERMANE. Motet à 2 voix, ca 1260, Manuscrit du Roi, f. 205 et de Noailles, f. 179.
14’02’’ Anonyme, Puis ke belle dame m’aime/FLOS FILIUS EIUS. Motet à 2 voix, ca 1260, Chansonnier de Noailles, f. 180v.
En savoir plusQue note la notation ?01 Mar02 Mar...De la multitude d’interrogations suscitée par l’acte – fort peu anodin – qui consiste à noter de la musique, deux postures dominantes semblent avoir émergé : interprétant la notation comme un geste essentiellement pragmatique, l’une lui accorde une valeur nettement apodictique qui tend à restreindre l’investigation aux seuls domaines paléographiques et performatifs ; l'interprétant comme l’expression anhistorique d’une idée qui la transcende, l’autre y reconnaît volontiers une simple fonction bijective, minorant ainsi sa nature complexe et polymorphe. Or, toute notation combine de multiples régimes – pictographiques, diagrammatiques, symboliques, etc. – qui répondent à des logiques contrastées et réfèrent à des réalités mouvantes où la dénotation initiale peut faire l’objet d’innombrables extensions. Ainsi, noter de la musique revient peut-être moins à rendre compte d’un phénomène sonore, qu’à l’analyser et à le réduire à un nombre restreint de paradigmes (diastématiques ou rythmiques, par exemple) ; noter de la musique ne se limite pas à répondre à des exigences performatives, mais implique bien souvent de signifier des qualités n’ayant rien de sonore (un statut social ou auctorial, par exemple) ; noter de la musique ne se résume pas à inscrire une œuvre, mais revient à la situer dans un réseau de significations que déterminent à la fois les affordances de l’écriture et les inférences de son lecteur.
En rassemblant une quinzaine de compositeurs, musiciens et musiciennes, musicologues et philosophes spécialistes de notations anciennes et contemporaines, le colloque « Que note la notation ? » entend multiplier les points de vue sur les enjeux théoriques de la notation musicale pour interroger ce réseau de significations et explorer la richesse de ses usages.
Voir le programme
S'incrire au colloque
Vidéo : Karl Naegelen, Léger, très léger (2021). Anna Jalving, violon.
Chansons, rondeaux et motets (XIIIe siècle). Brice Duisit, chant, vièle et luth.
00’00’’ Thibaut de Champagne, Une chancon en cor vueil. Grand chant courtois (extrait), ca 1230/50. Manuscrit du Roi, f. 53v.
01’14’’ Thibaut de Blason, Quant je voi este venir. Grand chant courtois (extrait), début du XIIIe siècle. Manuscrit du Roi, f. 18.
03’22’’ Guillaume d’Amiens, Dame, pour men lonc sejour. Rondeau, ca 1250-1270. Chansonnier a, Reg. Lat. 1490, f. 118.
04’11’’ Guillaume d’Amiens, De ma dame vient. Rondeau, ca 1250-1270. Chansonnier a, Reg. Lat. 1490, f. 119.
05’38’’ Anonyme, J’ai bele dame amee. Rondeau, fin XIIIe-début XIVe siècle. Manuscrit du Roi, f. 5v.
06’54’’ Anonyme, Trop ai este lonc tans mus. Rondeau, fin XIIIe-début XIVe siècle (plusieurs types de performances possibles). Manuscrit du Roi, f. 4v.
10’25’’ Anonyme, Hui main au douc mois de mai/HEC DIES. Motet à 2 voix, ca 1260, Manuscrit du Roi, f. 206v.
11’08’’ Anonyme, Grevé m’ont li mal d’amer/IOHANNE. Motet à 2 voix, ca 1260, Manuscrit du Roi, f. 205v et de Noailles, f. 180.
11’53’’ Anonyme, Onques n’amai tant com je sui amee/SANCTE GERMANE. Motet à 2 voix, ca 1260, Manuscrit du Roi, f. 205 et de Noailles, f. 179.
14’02’’ Anonyme, Puis ke belle dame m’aime/FLOS FILIUS EIUS. Motet à 2 voix, ca 1260, Chansonnier de Noailles, f. 180v.
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9e journée d’études du groupe de contact FRS-FNRS Translatio. Antiquité tardive – haut Moyen Âge (IVe-Xe s.)11 Jun11 Jun...
L'intérêt de l'historiographie pour la connaissance historique n'est plus à défendre. Depuis Augustin Thierry et ses "Considérations sur l'Histoire de France", longue introduction historiographique aux Récits des temps mérovingiens (Paris, 1840), nous savons tous l'importance à accorder à ce qu'ont écrit nos aînés sur le haut Moyen Âge et qui constitue le socle de notre savoir, mais aussi l'impératif qu'il y a à re-contextualiser ces écrits en regard de leur éventuel (més)usage politique. En Belgique comme en Allemagne ou en France, les tentatives d'appropriations et de détournement nationaliste du passé médiéval ont été nombreuses, et sont maintenant bien connues. Face à celles-ci, comment se positionne le médiéviste ? Quel est son rôle ? Comment défendre l'intérêt de la science historique tout en limitant les mésusages du passé, qu'ils soient politiques ou commerciaux ?
La 9e journée Translatio se propose d'aborder cette large question tant d'un point de vue épistémologique que scientifique, en embrassant les trois axes suivants :
- biographique, centré sur un médiéviste majeur et/ou d'un projet éditorial ;
- thématique, autour d'une question particulière et de son traitement en regard des enjeux politiques contemporains ;
- archéologique et muséographique : la visite de l'exposition Itinéraire mérovingien servira alors d'écho aux questionnements sur l'usage des artéfacts, leur approche scientifique et/ou esthétique, et leur mise en scène muséographique.
En savoir plus9e journée d’études du groupe de contact FRS-FNRS Translatio. Antiquité tardive – haut Moyen Âge (IVe-Xe s.)11 Jun11 Jun...L'intérêt de l'historiographie pour la connaissance historique n'est plus à défendre. Depuis Augustin Thierry et ses "Considérations sur l'Histoire de France", longue introduction historiographique aux Récits des temps mérovingiens (Paris, 1840), nous savons tous l'importance à accorder à ce qu'ont écrit nos aînés sur le haut Moyen Âge et qui constitue le socle de notre savoir, mais aussi l'impératif qu'il y a à re-contextualiser ces écrits en regard de leur éventuel (més)usage politique. En Belgique comme en Allemagne ou en France, les tentatives d'appropriations et de détournement nationaliste du passé médiéval ont été nombreuses, et sont maintenant bien connues. Face à celles-ci, comment se positionne le médiéviste ? Quel est son rôle ? Comment défendre l'intérêt de la science historique tout en limitant les mésusages du passé, qu'ils soient politiques ou commerciaux ?
La 9e journée Translatio se propose d'aborder cette large question tant d'un point de vue épistémologique que scientifique, en embrassant les trois axes suivants :
- biographique, centré sur un médiéviste majeur et/ou d'un projet éditorial ;
- thématique, autour d'une question particulière et de son traitement en regard des enjeux politiques contemporains ;
- archéologique et muséographique : la visite de l'exposition Itinéraire mérovingien servira alors d'écho aux questionnements sur l'usage des artéfacts, leur approche scientifique et/ou esthétique, et leur mise en scène muséographique.
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Diogène le Cynique13 Dec15 Dec...
Programme
Lundi 13 décembre
09:30 – Pierre Destrée, Charles Doyen & Etienne Helmer : Présentation
09:45 – Valéry Laurand (Bordeaux) : Parrhêsia : une approche clinique
11:00 – Isabelle Chouinard (Montréal) : Cynic Primitivism?
14:00 – Louis-André Dorion (Montréal): Socrate et Diogène
15:15 – Etienne Helmer (Porto Rico) : Le corps philosophe
16:45 – Christian Wildberg (Pittsburg) : Cynicism: Philosophy as a Way of StrifeMardi 14 décembre
09:00 – Susan Prince (Cincinnati) : Diogenes and Antisthenes on language
10:15 – Suzanne Husson (Paris) : Diogène et la dialectique
11:30 – Pierre Destrée (Louvain-La-Neuve) : Reasoning through Humour
14:00 – Donatella Izzo (Paris) : Γελοῖον sans σπουδαῖον ?
15:15 – Olimar Flores-Júnior (Belo Horizonte) : Pour un éloge cynique de l'hésitation (Online)
16:30 – Eric Brown (St Louis) : Cynic Friendship and Cosmopolitanism (Online)Mercredi 15 décembre
09:00 – Juan Luis Lopez Cruces (Alméria) : Philosophie et rhétorique dans les tragédies de Diogène
10:15 – Frédéric Junqua (Grenoble) : Diogène et la question de la mendicité
11:30 – Maria Protopapa (Athènes) : Diogenes praising HipparchiaEn savoir plusDiogène le Cynique13 Dec15 Dec...Programme
Lundi 13 décembre
09:30 – Pierre Destrée, Charles Doyen & Etienne Helmer : Présentation
09:45 – Valéry Laurand (Bordeaux) : Parrhêsia : une approche clinique
11:00 – Isabelle Chouinard (Montréal) : Cynic Primitivism?
14:00 – Louis-André Dorion (Montréal): Socrate et Diogène
15:15 – Etienne Helmer (Porto Rico) : Le corps philosophe
16:45 – Christian Wildberg (Pittsburg) : Cynicism: Philosophy as a Way of StrifeMardi 14 décembre
09:00 – Susan Prince (Cincinnati) : Diogenes and Antisthenes on language
10:15 – Suzanne Husson (Paris) : Diogène et la dialectique
11:30 – Pierre Destrée (Louvain-La-Neuve) : Reasoning through Humour
14:00 – Donatella Izzo (Paris) : Γελοῖον sans σπουδαῖον ?
15:15 – Olimar Flores-Júnior (Belo Horizonte) : Pour un éloge cynique de l'hésitation (Online)
16:30 – Eric Brown (St Louis) : Cynic Friendship and Cosmopolitanism (Online)Mercredi 15 décembre
09:00 – Juan Luis Lopez Cruces (Alméria) : Philosophie et rhétorique dans les tragédies de Diogène
10:15 – Frédéric Junqua (Grenoble) : Diogène et la question de la mendicité
11:30 – Maria Protopapa (Athènes) : Diogenes praising Hipparchia -
S’accorder et résoudre les conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne30 Sep01 Oct...
Participation libre mais inscription obligatoire : evenement-fial@uclouvain.be
Si les historien·ne·s s’accordent à reconnaître l’omniprésence des pratiques de résolution des conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne, celles-ci sont généralement traitées de manière périphérique, voire allusive, dans les études. Souvent oraux, les accords sont en effet difficiles à traquer dans une documentation qui privilégie le recours judiciaire. Non seulement la collecte des preuves doit être poursuivie, mais il est en outre nécessaire d’effectuer un retour global et de tenter une synthèse dans une perspective comparatiste, européenne et sur le temps long. Cet atelier de recherche international vise ainsi à mener une enquête collective sur les manières de s’accorder et de résoudre les conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne. Outre l’étude des modalités concrètes de l’accord, on s’interrogera sur les liens de perméabilité réciproque entre « justice négociée » et « justice hégémonique ». Plusieurs exemples prouvent que le recul de la régulation sociale au cours de l’époque moderne est loin d’être aussi absolu et complet qu’on l’a longtemps pensé : dans quelles circonstances et à quelles fins les diverses manières de s’accorder persistent-elles ?
Programme
Jeudi 30 septembre 2021, 14h-18h
- Introduction et présentation du programme de recherches « S’accorder et résoudre les conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne » par Anne Bonzon (Université Paris 8), Xavier Rousseaux (UCLouvain) et Diane Roussel (Université Gustave Eiffel).
- Stéphanie Blot-Maccagnan (Université de Nice), Les accords au regard de la pratique angevine sous l’Ancien Régime
- Lucien Faggion (Université de Provence Aix-Marseille), Les rites de pacification en Vénétie au XVIe siècle
- Nadya Nazareva (Sorbonne-Université), Les accords notariés parisiens au XVIe siècle
- Discussion collective sur la collection des sources de l’accord
Vendredi 1er octobre 2021, 9h-12h
- Antoine Renglet (UCLouvain et Université Saint-Louis – Bruxelles), Le commissaire de police : une institution de conciliation dans la société urbaine de l’Europe napoléonienne ?
- Quentin Verreycken (Université de Münster et UCLouvain), Gens de guerre et gestion des conflits dans les lettres de rémission au XVe siècle
- Jonathan Pezzetta (Université de Nancy), Négocier ou plaider ? La souveraine justice du duc de Lorraine à Nancy face aux arrangements des plaideurs (fin du XVIe siècle)
Vendredi 1er octobre 2021, 14h-17h
- Adrien Carbonnet (Sorbonne-Université), Trouver le chemin de la grâce : les villes rebelles et leurs stratégies pour rétablir le dialogue avec le souverain (royaume de France, seconde moitié du XVe siècle)
- Pierre-Benoît Roumagnou (Sorbonne-Université), La régulation sociale dans les justices locales de l’Ouest parisien au XVIIIe siècle
- Discussion collective sur le lexique de l’accord
Comité scientifique et organisateur :
- Anne Bonzon, Professeure à l’Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, MéMo (Centre d'histoire des sociétés Médiévales et Modernes)
- Annick Delfosse, Professeure à l’Université de Liège, Transitions (Unité de recherches sur le Moyen Âge et la première Modernité)
- Antoine Renglet, Chargé de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, UCLouvain et Professeur invité à l’Université Saint-Louis – Bruxelles
- Xavier Rousseaux, Directeur de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, UCLouvain, directeur du CHDJ (Centre d’histoire du droit et de la justice)
- Diane Roussel, Maîtresse de conférences à l’Université Gustave Eiffel, Analyse Comparée des Pouvoirs (ACP – EA 3350)
- Quentin Verreycken, Fellow du Käte Hamburger Kolleg de l’Université de Münster et Chargé de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, UCLouvain
En savoir plusS’accorder et résoudre les conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne30 Sep01 Oct...Participation libre mais inscription obligatoire : evenement-fial@uclouvain.be
Si les historien·ne·s s’accordent à reconnaître l’omniprésence des pratiques de résolution des conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne, celles-ci sont généralement traitées de manière périphérique, voire allusive, dans les études. Souvent oraux, les accords sont en effet difficiles à traquer dans une documentation qui privilégie le recours judiciaire. Non seulement la collecte des preuves doit être poursuivie, mais il est en outre nécessaire d’effectuer un retour global et de tenter une synthèse dans une perspective comparatiste, européenne et sur le temps long. Cet atelier de recherche international vise ainsi à mener une enquête collective sur les manières de s’accorder et de résoudre les conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne. Outre l’étude des modalités concrètes de l’accord, on s’interrogera sur les liens de perméabilité réciproque entre « justice négociée » et « justice hégémonique ». Plusieurs exemples prouvent que le recul de la régulation sociale au cours de l’époque moderne est loin d’être aussi absolu et complet qu’on l’a longtemps pensé : dans quelles circonstances et à quelles fins les diverses manières de s’accorder persistent-elles ?
Programme
Jeudi 30 septembre 2021, 14h-18h
- Introduction et présentation du programme de recherches « S’accorder et résoudre les conflits au Moyen Âge et à l’époque moderne » par Anne Bonzon (Université Paris 8), Xavier Rousseaux (UCLouvain) et Diane Roussel (Université Gustave Eiffel).
- Stéphanie Blot-Maccagnan (Université de Nice), Les accords au regard de la pratique angevine sous l’Ancien Régime
- Lucien Faggion (Université de Provence Aix-Marseille), Les rites de pacification en Vénétie au XVIe siècle
- Nadya Nazareva (Sorbonne-Université), Les accords notariés parisiens au XVIe siècle
- Discussion collective sur la collection des sources de l’accord
Vendredi 1er octobre 2021, 9h-12h
- Antoine Renglet (UCLouvain et Université Saint-Louis – Bruxelles), Le commissaire de police : une institution de conciliation dans la société urbaine de l’Europe napoléonienne ?
- Quentin Verreycken (Université de Münster et UCLouvain), Gens de guerre et gestion des conflits dans les lettres de rémission au XVe siècle
- Jonathan Pezzetta (Université de Nancy), Négocier ou plaider ? La souveraine justice du duc de Lorraine à Nancy face aux arrangements des plaideurs (fin du XVIe siècle)
Vendredi 1er octobre 2021, 14h-17h
- Adrien Carbonnet (Sorbonne-Université), Trouver le chemin de la grâce : les villes rebelles et leurs stratégies pour rétablir le dialogue avec le souverain (royaume de France, seconde moitié du XVe siècle)
- Pierre-Benoît Roumagnou (Sorbonne-Université), La régulation sociale dans les justices locales de l’Ouest parisien au XVIIIe siècle
- Discussion collective sur le lexique de l’accord
Comité scientifique et organisateur :
- Anne Bonzon, Professeure à l’Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, MéMo (Centre d'histoire des sociétés Médiévales et Modernes)
- Annick Delfosse, Professeure à l’Université de Liège, Transitions (Unité de recherches sur le Moyen Âge et la première Modernité)
- Antoine Renglet, Chargé de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, UCLouvain et Professeur invité à l’Université Saint-Louis – Bruxelles
- Xavier Rousseaux, Directeur de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, UCLouvain, directeur du CHDJ (Centre d’histoire du droit et de la justice)
- Diane Roussel, Maîtresse de conférences à l’Université Gustave Eiffel, Analyse Comparée des Pouvoirs (ACP – EA 3350)
- Quentin Verreycken, Fellow du Käte Hamburger Kolleg de l’Université de Münster et Chargé de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, UCLouvain
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L'indéterminé20 Jan20 Jan...
Inscription obligatoire jusqu’au 19 janvier à 14h au plus tard (cliquez sur ce lien).
La journée aura lieu sur Zoom. Le lien sera envoyé la veille aux personnes qui se seront inscrites.
Si l’on dresse un inventaire des nombreux sujets et concepts abordés par les chercheurs et chercheuses du GEMCA ces dernières années, on constate qu’ils se rejoignent sur un point, à savoir la difficulté à les définir, ou plutôt, l’impossibilité à trouver une définition qui épuise leur sens et leur opérativité. En effet, si l’on reprend la liste de ces sujets, chose échappe toujours de la figure, de la figurabilité, de l’expérience, du baroque, de l’idole, du cadre, de la mystique, de la symbolique, du neutre etc. Plus encore, tenter absolument de les définir et, par là même, de leur donner une rationalité exhaustive, les vide de sens et annihile leur efficacité. Ils semblent articuler une pensée en partie indéterminée dans laquelle réside cependant leur puissance herméneutique, s’appuyant sur un imaginaire ou sur des effets perceptifs. La difficulté à laquelle nous confronte ces concepts est ainsi double : non seulement ils échappent à notre compréhension rationnelle, mais ils nous imposent aussi de conserver leur part d’indétermination, faute de quoi il devient impossible de les utiliser et leur opérativité nous échappe tout court.
De cette manière, on a pu s’intéresser à ce que l’on voit sans voir, à ce qui surgit des marges sans se donner tout à fait, à ce qui se définit toujours en creux par ce qui n’est pas et qui n’existe que par le déni d’un discours, à des altérités paradoxales qui n’existent qu’en renversant ou inversant des images, à ce qui se situe dans l’interstice des textes et des images, dans l’interstice des mots. La figure, qui a été le point de départ de notre projet de centre, est certainement un des exemples les plus parlants, dans ses dimensions en apparence contradictoires de conciliation de réalités ou de pôles en opposition. Dans son prolongement, la figurabilité tente de rendre compte de la part indicible et invisible des œuvres, qui est pourtant bien présente dans la saisie qu’on en fait.
Chacun est invité à faire réagir ses objets de recherche avec cette notion d’indéterminé et d’observer ce qui se découvre de nouveau, ce que peut apporter l’expérience à une autre compréhension de ces objets.
Programme
9h15-9h45 : Agnès Guiderdoni, Introduction
9h45-10h30 : Hélène Leblanc, Les modes du vague. Analogue, équivoque, impropre, quasi : que nous apprennent les scolastiques ?
10h30-10h45 Pause
10h45-11h30 : Maud Hagelstein, Poétique de l’histoire et écriture au neutre. Blanchot, Michelet, Michon.
11h30-12h15 : Carl Havelange, Poétique et méthode de l’indétermination. A propos d'une chronique ouvrière au XIXe siècle [sujet à confirmer]
12h15-14h Pause
14h-14h45 : Jean-Pascal Gay, Les théologiens catholiques de l’âge classique et l’indétermination. Entre règne de l’opinion et resserrement de l’espace du doute : les contradictions de l’herméneutique confessionnelle.
14h45-15h30 : Silvia Mostaccio, L’indéterminé qui rassure : hermaphrodisme et dévotions au cœur de la violence baroque.
15h30-16h15 : Laura Marin, De quoi le visuel est-il le nom chez Georges Didi-Huberman ?
16h30 Fin des travaux
En savoir plusL'indéterminé20 Jan20 Jan...Inscription obligatoire jusqu’au 19 janvier à 14h au plus tard (cliquez sur ce lien).
La journée aura lieu sur Zoom. Le lien sera envoyé la veille aux personnes qui se seront inscrites.
Si l’on dresse un inventaire des nombreux sujets et concepts abordés par les chercheurs et chercheuses du GEMCA ces dernières années, on constate qu’ils se rejoignent sur un point, à savoir la difficulté à les définir, ou plutôt, l’impossibilité à trouver une définition qui épuise leur sens et leur opérativité. En effet, si l’on reprend la liste de ces sujets, chose échappe toujours de la figure, de la figurabilité, de l’expérience, du baroque, de l’idole, du cadre, de la mystique, de la symbolique, du neutre etc. Plus encore, tenter absolument de les définir et, par là même, de leur donner une rationalité exhaustive, les vide de sens et annihile leur efficacité. Ils semblent articuler une pensée en partie indéterminée dans laquelle réside cependant leur puissance herméneutique, s’appuyant sur un imaginaire ou sur des effets perceptifs. La difficulté à laquelle nous confronte ces concepts est ainsi double : non seulement ils échappent à notre compréhension rationnelle, mais ils nous imposent aussi de conserver leur part d’indétermination, faute de quoi il devient impossible de les utiliser et leur opérativité nous échappe tout court.
De cette manière, on a pu s’intéresser à ce que l’on voit sans voir, à ce qui surgit des marges sans se donner tout à fait, à ce qui se définit toujours en creux par ce qui n’est pas et qui n’existe que par le déni d’un discours, à des altérités paradoxales qui n’existent qu’en renversant ou inversant des images, à ce qui se situe dans l’interstice des textes et des images, dans l’interstice des mots. La figure, qui a été le point de départ de notre projet de centre, est certainement un des exemples les plus parlants, dans ses dimensions en apparence contradictoires de conciliation de réalités ou de pôles en opposition. Dans son prolongement, la figurabilité tente de rendre compte de la part indicible et invisible des œuvres, qui est pourtant bien présente dans la saisie qu’on en fait.
Chacun est invité à faire réagir ses objets de recherche avec cette notion d’indéterminé et d’observer ce qui se découvre de nouveau, ce que peut apporter l’expérience à une autre compréhension de ces objets.
Programme
9h15-9h45 : Agnès Guiderdoni, Introduction
9h45-10h30 : Hélène Leblanc, Les modes du vague. Analogue, équivoque, impropre, quasi : que nous apprennent les scolastiques ?
10h30-10h45 Pause
10h45-11h30 : Maud Hagelstein, Poétique de l’histoire et écriture au neutre. Blanchot, Michelet, Michon.
11h30-12h15 : Carl Havelange, Poétique et méthode de l’indétermination. A propos d'une chronique ouvrière au XIXe siècle [sujet à confirmer]
12h15-14h Pause
14h-14h45 : Jean-Pascal Gay, Les théologiens catholiques de l’âge classique et l’indétermination. Entre règne de l’opinion et resserrement de l’espace du doute : les contradictions de l’herméneutique confessionnelle.
14h45-15h30 : Silvia Mostaccio, L’indéterminé qui rassure : hermaphrodisme et dévotions au cœur de la violence baroque.
15h30-16h15 : Laura Marin, De quoi le visuel est-il le nom chez Georges Didi-Huberman ?
16h30 Fin des travaux