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Lorsque l'on évoque les acteurs diplomatiques actifs dans l'archéologie du Proche-Orient, on pense souvent aux grandes puissances coloniales de l'époque, comme le Royaume-Uni ou la France. Cependant, l'expansionnisme scientifique, politique et industriel n'a pas seulement impliqué les colonisateurs et les colonisés dans cette région. Au moment où la Belgique passe d'une dépendance aux structures politiques et académiques des pays voisins à ses propres institutions, l'archéologie devient un forum de collaboration et de compétition. Si ses relations avec les puissances du Proche-Orient étaient moins tranchées que celles de ses grands voisins, elles n'en sont pas moins fascinantes. En s'appuyant sur des exemples tirés du Fonds Mayence, cette conférence présente les archéologues belges de cette époque comme étant intimement liés aux réseaux de pouvoir politique, scientifique et économique.

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Dionysos: le dieu de la vie et de la mort, celui qui donne la vie et qui la prend, caractérisé par des véritables pȏles dialectiques. Cette ancienne divinité grecque a affaire à une réalité cosmogonique et cosmologique très complexe, selon laquelle Dionysos est le dieu du kosmos et des astres et, en tant que frère d’Apollon, le dieu du soleil (cfr. les fresques de la Domus Aurea à Rome et Macrobe). Mais Dionysos, la divinité de la sève vitale et de la nature sauvage, est aussi le dieu des Enfers (le dieu serpent ou à la tȇte de taureau) et des morts. En raison de ses caractéristiques cosmologiques, Dionysos par ailleurs est le dieu du temps éternel (αἰών) et du temps des hommes (χρόνος) (cfr. Platon). Cette admirable polyvalence dionysiaque est très bien représentée par certaines fresques et emblemata décorant autrefois de nombreuses domus pompéiennes (cfr. la Villa des Mystères, la Maison des Épigrammes, la Maison du Centaure, la Maison d’Apollon, la Maison de la Mosaïque des Colombes).

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