CinéClub Louvain-la-Neuve
culture |
Le CinéClub Louvain-la-Neuve, c'est avant tout une programmation de qualité proposant tant des films « patrimoniaux » que des films « découvertes » issus des cinématographies du monde entier, inscrite harmonieusement dans la thématique annuelle de l'UCLouvain.
Chaque année, l'équipe de programmation, réunissant des membres de l'IAD, de l"école de communication de l'UCLouvain (COMU), d'UCLouvain Culture, du Centre Culturel d'Ottignies Louvain-la-Neuve et du Cinescope, concocte un programme riche autour d'un thème lié à celui de l'année culturelle.
Une activité culturelle pointue et néanmoins divertissante, accessible au grand public, au-delà de la cible estudiantine traditionnelle, notamment grâce à l’introduction des films par des intervenant·es varié·es.
Prix de l'entrée : 5€ pour les étudiant·es et membres du personnel UCLouvain, sur présentation de la carte UCLouvain ainsi que pour les membres UDA // 7€ pour les autres.
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CinéClub LLN | Häxan [La Sorcellerie à travers les Âges]08 Oct08 Oct...
Cycle : Souvenirs sur toile, de l’ombre à la lumière
Tourné à la même époque que le Nosferatu de Murnau, ce film culte se présente comme une étude cinématographique de l'histoire de la sorcellerie.
Il propose des images pseudo-documentaires sur le sujet pour aboutir à un parallèle entre la répression subie par les sorcières et le traitement discriminatoire des aliénées. Nous passons donc de la narration d'un passé historique autant que légendaire à l'actualité d'une problématique sociale, de l'incarnation satanique à la critique de l'obscurantisme inquisitorial que prolongent paradoxalement certaines pratiques de la modernité médicale. Entre fantastique et naturalisme, Häxan entraîne le spectateur dans un maelström où la découverte de la chair archaïque se mélange à l'analyse rationnelle des situations. L'effet devient plus envoûtant encore lorsque nous regardons la machinerie ingénieuse d'une œuvre dont les effets spéciaux multiples et audacieux, à l'époque de sa création, prennent aujourd'hui une dimension supplémentaire d'étrangeté. Imaginez une caméra filmant la réalité tangible d'un rêve très ancien.
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Un film de Benjamin Christensen, avec Maren Pedersen, Clara Pontoppidan et Elith Pio, DAN/SUE, 104 min., muet, noir & blanc et teintes.
Accompagné en direct au clavier par Philippe MarionAu début de chaque séance, un·e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Le CinéClub Louvain-la-Neuve est une collaboration entre l’IAD · Institut des Arts de diffusion, l’école de Communication de l’UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Cinescope, le Spott et Louïz.
En savoir plusCinéClub LLN | Häxan [La Sorcellerie à travers les Âges]08 Oct08 Oct...Cycle : Souvenirs sur toile, de l’ombre à la lumière
Tourné à la même époque que le Nosferatu de Murnau, ce film culte se présente comme une étude cinématographique de l'histoire de la sorcellerie.
Il propose des images pseudo-documentaires sur le sujet pour aboutir à un parallèle entre la répression subie par les sorcières et le traitement discriminatoire des aliénées. Nous passons donc de la narration d'un passé historique autant que légendaire à l'actualité d'une problématique sociale, de l'incarnation satanique à la critique de l'obscurantisme inquisitorial que prolongent paradoxalement certaines pratiques de la modernité médicale. Entre fantastique et naturalisme, Häxan entraîne le spectateur dans un maelström où la découverte de la chair archaïque se mélange à l'analyse rationnelle des situations. L'effet devient plus envoûtant encore lorsque nous regardons la machinerie ingénieuse d'une œuvre dont les effets spéciaux multiples et audacieux, à l'époque de sa création, prennent aujourd'hui une dimension supplémentaire d'étrangeté. Imaginez une caméra filmant la réalité tangible d'un rêve très ancien.
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Un film de Benjamin Christensen, avec Maren Pedersen, Clara Pontoppidan et Elith Pio, DAN/SUE, 104 min., muet, noir & blanc et teintes.
Accompagné en direct au clavier par Philippe MarionAu début de chaque séance, un·e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Le CinéClub Louvain-la-Neuve est une collaboration entre l’IAD · Institut des Arts de diffusion, l’école de Communication de l’UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Cinescope, le Spott et Louïz.
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CinéClub | Hiroshima mon amour19 Nov19 Nov...
« Tu n’as rien vu d’Hiroshima. Rien. » Quinze ans après les bombardements qui ont atomisé le Japon, à l’occasion d’un tournage à Hiroshima, Elle rencontre un architecte japonais qui devient son amant. Dans ses bras, Elle se remémore sa jeunesse française à Nevers sous l’occupation, son histoire d’amour avec un jeune soldat allemand, puis la libération et l’épuration. Après avoir produit son court métrage Nuit et Brouillard en 1954, la société de production Argos commande à Alain Resnais un long métrage sur le thème de la paix. A partir du scénario de Marguerite Duras, le réalisateur tourne un film-poème qui se joue des grands principes d’une narration classique – ce sera un peu sa marque de fabrique tout le long de son œuvre – et livre un film-réquisitoire contre la bombe, contre les guerres, contre la haine, contre l’oubli.
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Un film d’Alain Resnais, avec Emmanuelle Riva, Eiji Okada, FRA/JAP, 1959, 91 min., v.o. fr., noir & blanc.Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
En savoir plusCinéClub | Hiroshima mon amour19 Nov19 Nov...« Tu n’as rien vu d’Hiroshima. Rien. » Quinze ans après les bombardements qui ont atomisé le Japon, à l’occasion d’un tournage à Hiroshima, Elle rencontre un architecte japonais qui devient son amant. Dans ses bras, Elle se remémore sa jeunesse française à Nevers sous l’occupation, son histoire d’amour avec un jeune soldat allemand, puis la libération et l’épuration. Après avoir produit son court métrage Nuit et Brouillard en 1954, la société de production Argos commande à Alain Resnais un long métrage sur le thème de la paix. A partir du scénario de Marguerite Duras, le réalisateur tourne un film-poème qui se joue des grands principes d’une narration classique – ce sera un peu sa marque de fabrique tout le long de son œuvre – et livre un film-réquisitoire contre la bombe, contre les guerres, contre la haine, contre l’oubli.
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Un film d’Alain Resnais, avec Emmanuelle Riva, Eiji Okada, FRA/JAP, 1959, 91 min., v.o. fr., noir & blanc.Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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CinéClub | Eternal Sunshine of the Spotless Mind03 Dec03 Dec...
Le jour de la Saint-Valentin – « inventée par les boîtes de cartes de vœux pour que les gens soient déprimés » –, Joel découvre que sa fiancée l’a littéralement effacé de sa mémoire et remplacé par un autre. Afin de se délester lui-même du souvenir douloureux de cet amour passé, Joel fait à son tour appel à la mystérieuse clinique Lacuna. Grâce au traitement révolutionnaire mis au point par le Docteur Mierzwiak, se déploie alors le labyrinthe mental de Joel où se confrontent ses désirs et ses cauchemars, dans une lutte permanente contre l’oubli. Une comédie romantique tantôt sombre, tantôt lumineuse, toujours inspirée, sur le temps qui passe et ne se rattrape pas, signée Michel Gondry, co-écrite avec Charlie Kaufman (Dans la peau de John Malkovich et Adaptation, réalisés par Spike Jonze) et l’artiste conceptuel Pierre Bismuth.
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Un film de Michel Gondry, avec Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst, Mark Ruffalo, Elijah Wood, USA, 2004, 108 min, v.o. sous-titr. fr., couleurs.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
En savoir plusCinéClub | Eternal Sunshine of the Spotless Mind03 Dec03 Dec...Le jour de la Saint-Valentin – « inventée par les boîtes de cartes de vœux pour que les gens soient déprimés » –, Joel découvre que sa fiancée l’a littéralement effacé de sa mémoire et remplacé par un autre. Afin de se délester lui-même du souvenir douloureux de cet amour passé, Joel fait à son tour appel à la mystérieuse clinique Lacuna. Grâce au traitement révolutionnaire mis au point par le Docteur Mierzwiak, se déploie alors le labyrinthe mental de Joel où se confrontent ses désirs et ses cauchemars, dans une lutte permanente contre l’oubli. Une comédie romantique tantôt sombre, tantôt lumineuse, toujours inspirée, sur le temps qui passe et ne se rattrape pas, signée Michel Gondry, co-écrite avec Charlie Kaufman (Dans la peau de John Malkovich et Adaptation, réalisés par Spike Jonze) et l’artiste conceptuel Pierre Bismuth.
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Un film de Michel Gondry, avec Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst, Mark Ruffalo, Elijah Wood, USA, 2004, 108 min, v.o. sous-titr. fr., couleurs.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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CinéClub | Nostalgia de la luz [Nostalgie de la lumière]17 Dec17 Dec...
Par une étonnante coïncidence, le désert d’Atacama abrite à la fois le plus grand observatoire astronomique au monde et, en raison de son climat exceptionnellement aride qui conserve intactes les traces du passé, constitue une sorte de cimetière à ciel ouvert : les femmes y recherchent les ossements de leurs proches « disparus » sous la dictature de Pinochet, tandis que les archéologues y découvrent des vestiges de civilisations autochtones. Nostalgia de la luz explore cet apparent paradoxe : son montage construit un parallèle poétique et philosophique entre l’étude des étoiles et la fouille des restes humains disséminés dans le désert, soit deux quêtes d’histoire et de mémoire qui illuminent le présent. Avec cet essai réalisé à l’âge de 69 ans, Patricio Guzmàn (qui s’était exilé à Paris après le coup d'État de Pinochet en 1973) transcende le militantisme politique de ses documentaires antérieurs en l’articulant à partir d’une nouvelle forme lyrique qui recourt au registre de l’intime et à un scénario puissamment métaphorique.
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Un film de Patricio Guzmàn, avec Gaspar Galaz, Lautaro Nùñez, Luis Henriquez, CHIL/FRA, 2010, 90 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
En savoir plusCinéClub | Nostalgia de la luz [Nostalgie de la lumière]17 Dec17 Dec...Par une étonnante coïncidence, le désert d’Atacama abrite à la fois le plus grand observatoire astronomique au monde et, en raison de son climat exceptionnellement aride qui conserve intactes les traces du passé, constitue une sorte de cimetière à ciel ouvert : les femmes y recherchent les ossements de leurs proches « disparus » sous la dictature de Pinochet, tandis que les archéologues y découvrent des vestiges de civilisations autochtones. Nostalgia de la luz explore cet apparent paradoxe : son montage construit un parallèle poétique et philosophique entre l’étude des étoiles et la fouille des restes humains disséminés dans le désert, soit deux quêtes d’histoire et de mémoire qui illuminent le présent. Avec cet essai réalisé à l’âge de 69 ans, Patricio Guzmàn (qui s’était exilé à Paris après le coup d'État de Pinochet en 1973) transcende le militantisme politique de ses documentaires antérieurs en l’articulant à partir d’une nouvelle forme lyrique qui recourt au registre de l’intime et à un scénario puissamment métaphorique.
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Un film de Patricio Guzmàn, avec Gaspar Galaz, Lautaro Nùñez, Luis Henriquez, CHIL/FRA, 2010, 90 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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CineClub | Amarcord11 Feb11 Feb...
Avec Amarcord (qui signifie “je me souviens” en dialecte romagnol), Federico Fellini nous plonge avec nostalgie dans ses souvenirs d’adolescence. Il transpose, avec humour et onirisme, la société italienne des années 1930 à travers le regard du jeune Titta Bondi, alter ego du cinéaste, incarné à l’écran par Bruno Zanon. Loin de la reconstruction historique rigoureuse, la bien réelle montée du fascisme est quant à elle dépeinte par la caricature dans cette ville imaginaire bordant l’Adriatique et ressemblant fortement à Rimini, lieu de naissance de Fellini. Oscar du meilleur film étranger en 1975, il reste un classique du cinéma italien accompagné de son thème musical, signé Nino Rota, intemporel et reconnaissable dès les premières notes.
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Un film de Federico Fellini, avec Bruno Zanin, Pupella Maggio, ITA/FRA, 1973, 127 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Dans le cadre du CinéClub Louvain-la-Neuve [Saison 24-25] Souvenirs sur toile, de l'ombre à la lumière
En savoir plusCineClub | Amarcord11 Feb11 Feb...Avec Amarcord (qui signifie “je me souviens” en dialecte romagnol), Federico Fellini nous plonge avec nostalgie dans ses souvenirs d’adolescence. Il transpose, avec humour et onirisme, la société italienne des années 1930 à travers le regard du jeune Titta Bondi, alter ego du cinéaste, incarné à l’écran par Bruno Zanon. Loin de la reconstruction historique rigoureuse, la bien réelle montée du fascisme est quant à elle dépeinte par la caricature dans cette ville imaginaire bordant l’Adriatique et ressemblant fortement à Rimini, lieu de naissance de Fellini. Oscar du meilleur film étranger en 1975, il reste un classique du cinéma italien accompagné de son thème musical, signé Nino Rota, intemporel et reconnaissable dès les premières notes.
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Un film de Federico Fellini, avec Bruno Zanin, Pupella Maggio, ITA/FRA, 1973, 127 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Dans le cadre du CinéClub Louvain-la-Neuve [Saison 24-25] Souvenirs sur toile, de l'ombre à la lumière
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CinéClub | Sometimes in April [Quelques jours en Avril]18 Mar18 Mar...
En lien avec le triste anniversaire des 30 ans du génocide Rwandais, le ciné-club propose une séance spéciale. Initialement produit pour la chaîne américaine HBO, ce film explore la genèse ainsi que les conséquences du génocide rwandais depuis le point de vue d’Augustin, un Hutu modéré et capitaine des forces armées rwandaises. Sorti un an après Hotel Rwanda, le film s’en démarque par une violence plus frontale ainsi que par le soin apporté à envisager tant les causes que les conséquences de cette tragédie. Connu à la fois pour ses documentaires (I am not your negro, Lumumba, mort d’un prophète) et pour ses fictions (Lumumba, Le jeune Karl Marx), Raoul Peck démontre une fois encore sa singularité, tant comme porteur d’une perspective africaine sur notre mémoire collective que comme fer de lance d’un cinéma à la fois politique et engagé.
Au début de la séance, un·e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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Un film de Raoul Peck, avec Idris Elba, Carole Karemera, Pamela Nomvete, FRA/USA, 2005, 140 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.
En première partie: Villa Madjo, d’Elen Sylla Grollimund, BE/CIV, 2023, 13 min., v.o. fr., couleurs.Au début de la séance, un·e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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A découvrir également : L’Empreinte, une création de Jean-Michel d’Hoop et Carole Karemera - du 11 au 21/03 - Le VilarCette séance fait partie de la programmation du CinéClub Louvain-la-Neuve 2024-2025
Souvenirs sur toile. De l’ombre à la lumière.
En savoir plus >En savoir plusCinéClub | Sometimes in April [Quelques jours en Avril]18 Mar18 Mar...En lien avec le triste anniversaire des 30 ans du génocide Rwandais, le ciné-club propose une séance spéciale. Initialement produit pour la chaîne américaine HBO, ce film explore la genèse ainsi que les conséquences du génocide rwandais depuis le point de vue d’Augustin, un Hutu modéré et capitaine des forces armées rwandaises. Sorti un an après Hotel Rwanda, le film s’en démarque par une violence plus frontale ainsi que par le soin apporté à envisager tant les causes que les conséquences de cette tragédie. Connu à la fois pour ses documentaires (I am not your negro, Lumumba, mort d’un prophète) et pour ses fictions (Lumumba, Le jeune Karl Marx), Raoul Peck démontre une fois encore sa singularité, tant comme porteur d’une perspective africaine sur notre mémoire collective que comme fer de lance d’un cinéma à la fois politique et engagé.
Au début de la séance, un·e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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Un film de Raoul Peck, avec Idris Elba, Carole Karemera, Pamela Nomvete, FRA/USA, 2005, 140 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.
En première partie: Villa Madjo, d’Elen Sylla Grollimund, BE/CIV, 2023, 13 min., v.o. fr., couleurs.Au début de la séance, un·e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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A découvrir également : L’Empreinte, une création de Jean-Michel d’Hoop et Carole Karemera - du 11 au 21/03 - Le VilarCette séance fait partie de la programmation du CinéClub Louvain-la-Neuve 2024-2025
Souvenirs sur toile. De l’ombre à la lumière.
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CinéClub | Citizen Kane22 Oct22 Oct...
Souvenirs sur toile, de l’ombre à la lumière
Souvent qualifié par la critique de « meilleur film de tous les temps », Citizen Kane conte la vie du célèbre magnat de la presse, Charles Foster Kane après son décès survenu dans son manoir au début des années 40. Mort seul, en murmurant un mot étrange, « rosebud », et en laissant échapper de sa main une boule à neige, Charles Foster Kane est une légende dont s’empare un journaliste du nom de Jerry Thompson, bien décidé à faire toute la lumière sur la vie du magnat.
Interviews après interviews, Jerry Thompson lève le voile sur la vie de Charles Foster Kane. Mais réussira-t-il à élucider la signification enfouie du mot prononcé avant de mourir ?Un film d’Orson Welles, avec Orson Welles, Joseph Cotten, Dorothy Comingore, USA, 1941, 119 min., v.o. sous-titr.fr., noir & blanc.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Dans le cadre du CinéClub Louvain-la-Neuve [Saison 24-25] Souvenirs sur toile, de l'ombre à la lumière
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Souvent qualifié par la critique de « meilleur film de tous les temps », Citizen Kane conte la vie du célèbre magnat de la presse, Charles Foster Kane après son décès survenu dans son manoir au début des années 40. Mort seul, en murmurant un mot étrange, « rosebud », et en laissant échapper de sa main une boule à neige, Charles Foster Kane est une légende dont s’empare un journaliste du nom de Jerry Thompson, bien décidé à faire toute la lumière sur la vie du magnat.
Interviews après interviews, Jerry Thompson lève le voile sur la vie de Charles Foster Kane. Mais réussira-t-il à élucider la signification enfouie du mot prononcé avant de mourir ?Un film d’Orson Welles, avec Orson Welles, Joseph Cotten, Dorothy Comingore, USA, 1941, 119 min., v.o. sous-titr.fr., noir & blanc.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Dans le cadre du CinéClub Louvain-la-Neuve [Saison 24-25] Souvenirs sur toile, de l'ombre à la lumière
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CinéClub | Dark City05 Nov05 Nov...
Peut-on découvrir l’âme humaine et comprendre l’individualité grâce aux souvenirs ? C’est avec cette idée originale que le réalisateur, producteur et scénariste australien Alex Proyas (The Crow, I, Robot) signe son troisième long métrage ; un projet ambitieux, à la croisée des genres. La direction artistique et la conception des décors nous plongent dans un univers rétrofuturiste, empreint de cinéma expressionniste et revisitant les codes du film noir. Rufus Sewell, Jennifer Connelly, Kiefer Sutherland, Richard O’Brien ou encore William Hurt composent notamment un casting d’exception. Malgré un accueil critique favorable, Dark City fût un véritable échec commercial au moment de sa sortie en 1998, concomitante à celle de Matrix. Il est aujourd’hui placé au rang de film culte auprès des cinéphiles et amateurs de science-fiction.
Un film de Alex Proyas, avec Rufus Sewell, Jennifer Connelly, Kiefer Sutherland, AUS/USA, 1998, 95 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
En savoir plusCinéClub | Dark City05 Nov05 Nov...Peut-on découvrir l’âme humaine et comprendre l’individualité grâce aux souvenirs ? C’est avec cette idée originale que le réalisateur, producteur et scénariste australien Alex Proyas (The Crow, I, Robot) signe son troisième long métrage ; un projet ambitieux, à la croisée des genres. La direction artistique et la conception des décors nous plongent dans un univers rétrofuturiste, empreint de cinéma expressionniste et revisitant les codes du film noir. Rufus Sewell, Jennifer Connelly, Kiefer Sutherland, Richard O’Brien ou encore William Hurt composent notamment un casting d’exception. Malgré un accueil critique favorable, Dark City fût un véritable échec commercial au moment de sa sortie en 1998, concomitante à celle de Matrix. Il est aujourd’hui placé au rang de film culte auprès des cinéphiles et amateurs de science-fiction.
Un film de Alex Proyas, avec Rufus Sewell, Jennifer Connelly, Kiefer Sutherland, AUS/USA, 1998, 95 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.
Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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CinéClub | Fengguì lai de ren [Les Garçons de Fengkuei]25 Feb25 Feb...
Troisième film de son réalisateur et, de son propre aveu, sans doute le plus important, Les garçons de Fengkuei marque la naissance d’un cinéaste majeur et fera de Taïwan un pôle incontournable du cinéma d’auteur mondial. Le film raconte l’histoire de cinq amis d’enfance qui, une fois leurs études achevées, entrent péniblement dans le monde des adultes. Livrés à eux-mêmes et aux tentations de l’oisiveté, ils sont tiraillés entre l’envie de partir pour la ville et la facilité de demeurer au village, au risque de s’y perdre. Une œuvre drôle, sensible, teintée d’une nostalgie énergique totalement électrisante.
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Un film de Hou Hsiao-hsien, avec Shih Chang, Doze Niu, TAÏ, 1983, 101 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
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En savoir plusCinéClub | Fengguì lai de ren [Les Garçons de Fengkuei]25 Feb25 Feb...Troisième film de son réalisateur et, de son propre aveu, sans doute le plus important, Les garçons de Fengkuei marque la naissance d’un cinéaste majeur et fera de Taïwan un pôle incontournable du cinéma d’auteur mondial. Le film raconte l’histoire de cinq amis d’enfance qui, une fois leurs études achevées, entrent péniblement dans le monde des adultes. Livrés à eux-mêmes et aux tentations de l’oisiveté, ils sont tiraillés entre l’envie de partir pour la ville et la facilité de demeurer au village, au risque de s’y perdre. Une œuvre drôle, sensible, teintée d’une nostalgie énergique totalement électrisante.
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Un film de Hou Hsiao-hsien, avec Shih Chang, Doze Niu, TAÏ, 1983, 101 min., v.o. sous-titr.fr., couleurs.Au début de chaque séance, un.e spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Dans le cadre du CinéClub Louvain-la-Neuve [Saison 24-25] Souvenirs sur toile, de l'ombre à la lumière
Souvenirs sur toile. De l’ombre à la lumière
La programmation du CinéClub Louvain-la-Neuve 24-25
Les moments du passé n’ont souvent pas d’autre vocation que de demeurer à tout jamais prisonniers de la noirceur de l’oubli. Ils peuvent toutefois être tirés de cette obscurité par l’action du souvenir qui, une fois exposé à la lumière du présent, rend ces moments à nouveau agissants. Notre monde contemporain est ainsi constellé de lumières revenues du passé qui forgent notre identité, nous inspirent et parfois dépassent notre seul cadre individuel pour constituer une mémoire collective. Le cinéma, qui est par essence un dispositif projetant des récits en lumière depuis une salle obscure, apparaît comme un outil privilégié pour celles et ceux qui souhaitent se souvenir.
Est à ce trajet de l’ombre du passé vers la lumière du présent par les moyens du cinéma, que votre ciné-club a choisi de consacrer sa saison 2024-2025, en lien avec la thématique annuelle de l’UCLouvain, « Mémoires vives ». L’acte de tirer le passé de l’oubli n’est pas neutre. Il est parfois difficile de se tourner vers la lumière tant que n’ont pas été affrontés les démons de jadis ou la peur de l’amnésie. Le programme de cette année s’articule en deux temps, le premier centré sur les ombres du passé, l’autre sur l’incandescence de souvenirs rescapés de l’oubli.
Assez logiquement, la saison s’ouvre avec La sorcellerie à travers les âges qui revisite les périodes les plus nébuleuses de la lutte contre la sorcellerie, dans un cocktail d’effets spéciaux horrifiques et de questionnements tout à fait modernes sur l’état de notre société et sa relation aux sorcières. Viennent ensuite le mythique Citizen Kane, où il s’agit de lever le voile sur les zones d’ombres d’un illustre personnage en reprenant sa formidable ascension depuis sa genèse, mais aussi Hiroshima mon amour, avec son histoire d’amour mythique entre deux âmes errantes hantées par la mémoire de la bombe atomique. Il est encore question d’oubli et de lutte contre l’amnésie avec le flamboyant Dark City, chef d’œuvre oublié de la science-fiction rétrofuturiste des années 90. Ce quadrimestre placé sous le signe de la lutte contre l’oubli est également l’occasion de revoir sur grand écran Eternal sunshine of the spotless mind. Tandis que l’obscurité de l’hiver envahit nos rues, un retour vers la lumière s’amorce avec Nostalgie de la lumière, magnifique documentaire qui met en relation une station d’observation astronomique au Chili et les vestiges de la dictature militaire de Pinochet.
C’est tourné vers la lumière que se poursuit la saison, avec Amarcord, film-souvenir sur la jeunesse de Federico Fellini, teintée par la montée du fascisme, peuplé de personnages inoubliables. Suit le rayonnant et sensible film Les garçons de Fengkuei, où le cinéaste fictionnalise ses souvenirs d’adolescence ; puis Jacquot de Nantes où Agnès Varda offre le plus beau des cadeaux à son grand amour, sous la forme d’une reconstitution libre et audacieuse des grands moments de sa vie. Cette veine lumineuse, parfois nostalgique mais toujours vivifiante, est aussi à l’œuvre dans Souvenirs goutte à goutte. Ode à la nature et à la vie à la campagne, ce film injustement oublié des studios Ghibli est projeté pour la première fois en salle dans une version restaurée. Une séance spéciale est l’occasion de projeter Quelques jours en Avril, important travail de mémoire sur le génocide Rwandais. Nous clôturons la saison avec Les filles d’Olfa, où la cinéaste tunisienne reconstitue l’histoire de deux de ses quatre filles « dévorées par le loup » quelques années auparavant. Un film étourdissant, complexe et inspirant, comme pour apporter la note finale à une saison que nous espérons… inoubliable.